L'avocat de son agent Mogi Bayat est sorti du silence ce lundi.
Flop du FC Nantes sur la première partie de saison (12 apparitions, 0 but, 0 passe), Anthony Limbombe (24 ans) se retrouve dans la tourmente en coulisses. à‰tiquetté « joueur le plus cher » de l'histoire du club, l'ancien joueur du FC Bruges a été brièvement placé en garde à vue le 5 novembre dernier dans les locaux de la PJ de Nates dans le cadre d'une rétrocommission qui aurait été accordée à son agent Mogi Bayat sur sa prime à la signature estimée à 3 M€.
Révélée par L'Equipe, cette affaire a agacé énormément Waldemar Kita, qui dément l'existence d'une telle prime : « De notre part, il n'y a pas eu de prime. On sait juste qu'on a payé un prix pour son transfert, en plusieurs fois, donc je ne vois pas où il y a un problème, et on n'a pas à justifier combien on a payé. On n'est jamais venu nous voir à ce sujet (”¦) Après, si des commissions ont été partagées en Belgique, ce n'est pas notre problème ».
L'avocat de son agent Mogi Bayat, Jean-Philippe Mayence, a également tenu à apporter sa lecture des événements. « Il est vrai que plusieurs mandats ont été signés l'été dernier (entre le joueur et des agents), observe-t-il dans le quotidien sportif. À un moment, Limbombe a été versé dans le noyau B (l'équipe réserve). Il fallait trouver une solution qui satisfasse toutes les parties, et Bruges et le joueur ont alors fait appel à Mogi Bayat, qui a été mandaté et payé par le club (Bruges) avec un contrat officiel (pour trouver un autre club au joueur). Mais il n'y a pas eu de prime à la signature de 3 millions d'euros, et Mogi Bayat n'a pas reà§u 1 euro de Limbombe. Il était simplement prévu dans son contrat qu'il perà§oive d'ici à la fin de la saison une prime de 300 000 euros, pour lesquels il allait payer des impôts et dont il pouvait disposer, avec une partie pour Fabien Camus (apprenti agent auprès de Bayat). »
JP