FC Nantes : la déclaration d’amour enflammée de Kita à Halilhodzic

Le président des Canaris est de son côté de plus en plus convaincu.

S’il demeure embàªté par la 14e place au classement du FC Nantes (« Si nous étions 7e ou 8e, on ne volerait personne »), Waldemar Kita est désormais un président comblé. Alors qu’on lui prédisait un fiasco avec Vahid Halilhodzic, l’omniprésent homme d’affaires cohabite parfaitement avec son nouvel entraà®neur.

Un Conceià§ao « avec l’expérience en plus »

Dans Ouest-France, « WK » s’est màªme dit très heureux de ce choix. Le Franco-polonais ne manque d’ailleurs pas de tancer les pontes de la formation qui l’avait dissuadé de ce choix pour se tourner vers Miguel Cardoso en début de saison : « Vahid ? Il correspond exactement à ce que je pensais. On a besoin de résultats et on ne peut pas s'appuyer que sur des jeunes, il faut bien comprendre cela ».

La relation avec le Bosnien ? Elle est très cordiale. « Il est respectueux et on se respecte. Il est un peu plus vieux que moi, c'est pourquoi je le mets toujours au bout de la table (rires). Quand on a un bon cadre supérieur, on n'a pas besoin de trop intervenir ». Waldemar Kita, qui voit en son nouvel entraà®neur un Sergio Conceià§ao « avec l’expérience en plus » et le côté mercenaire en moins («Il est très entier et c'est rare ») est imperméable aux quelques critiques émanant de son technicien sur le mode de fonctionnement du club.

« Vahid, je suis pareil, pareil »

« Je demande certaines choses depuis des années mais à§a n'est pas fait. Et quand un homme comme lui arrive, on le fait. à‡a me fait plaisir. à‡a confirme ma vision et ma faà§on de penser. C'est un perfectionniste. Il veut donc mettre en place plein de choses. Il a raison, mais il faut un peu de temps », poursuit Waldemar Kita, qui apprécie aussi son implication de tous les instants : « Quand je le vois après la défaite à Rennes, il est dépité, ne sait plus où il en est et j'adore à§a. Le mec qui, après la défaite, rigole, c'est insupportable. Vahid est un gagneur, c'est dans sa peau. Il peut àªtre à la fois adorable et détestable. Il paie le champagne quand tu gagnes, car il sait récompenser son groupe, et il sait te dire les choses quand à§a ne va pas. C'est exactement le fonctionnement que j'adore. Je suis pareil, pareil (Il insiste) : je suis pareil ».

Arnaud Carond