Il a livré ses impressions.
But : Bafé, qu'avez-vous pensé de ce match ?
Bafé GOMIS : C'était un bon match. J'ai vu une belle équipe de Saint-Etienne. La dernière fois que j'étais venu à Geoffroy-Guichard, c'était il y a un an, contre Lyon, et à§a s'était très mal passé pour les Verts (ndlr 0-5). Là , ils gagnent en marquant trois jolis buts. Ils ont bien terminé l'année. à‡a me fait plaisir.
Pour quel club votre cœur battra-t-il lors du prochain derby ?
J'ai de bons souvenirs de Lyon. L'OL a eu une place importante dans ma carrière. J'ai découvert le haut niveau là -bas. Mais « Sainté », c'est mon club formateur. J'ai grandi ici. J'y ai encore beaucoup d'amis. Je suis attaché à cette ville, à ce club. Je suis venu avec mon fils. Il est né à Lyon mais vous voyez, il a le maillot de Saint-Etienne… Je voulais lui montrer le stade, le peuple vert, les valeurs vertes. Avec la victoire, il a une passé une bonne soirée je pense. Il y avait une grosse ambiance.
Comment imaginez-vous la suite de la saison des Verts ?
Je leur souhaite d'aller le plus haut possible. Je leur souhaite le meilleur et pourquoi pas le podium. Le club a bien progressé depuis un an et je m'en réjouis. Il s'est renforcé. Le coach n'est pas étranger à tout à§a. Il est expérimenté. C'est bien pour la région de voir l'ASSE reverdir comme à§a.
A 33 ans, vous imaginez revenir un jour terminer votre carrière à l'ASSE ?
Ce serait beau. On verra ce que l'avenir nous réserve. Pour l'instant, je suis bien à Al-Hilal. Je prends beaucoup de plaisir. J'essaye d'aider la Ligue à se développer. Mais revenir un jour, pourquoi pas. Il me reste peu d'années en tant que joueur mais j'ai bien l'intention d'en profiter pleinement. Je suis concentré sur ma saison à Ryad mais en temps voulu, je me poserai les bonnes questions.
On sent que « Sainté » reste à part pour vous”¦
Bien sûr. J'ai de grands souvenirs. C'est là que j'ai vécu mon adolescence et que je suis devenu un homme. J'avais fait la panthère pour la première fois, pour rendre hommage à Alex. C'était il y 15 ans. C'est fou comme le temps passe vite !
Laurent HESS