Alors que semaine après semaine, l’équipe touche sans cesse plus le fond. L’heure est grave à Sainté, le coup de balai est urgentissime.
Renvoyer une kyrielle de joueurs à l’entraà®nement
Des semaines que à§a dure, sans que l’on comprenne encore pourquoi. Sur la pelouse, des joueurs qui, de près ou de loin, n’ont absolument pas le niveau de la Ligue 1. Remplaà§ant ce soir, Janko n’a plus rien à faire dans ce groupe. Une erreur de casting ahurissante en provenance de la si décriée cellule de recrutement. Considération similaire pour Gabriel Silva, à gauche, encore impérial ce soir, face à Monaco, dans son mauvais placement face aux attaquants adverses. La réalité est certes cruelle, mais Loà¯c Perrin, blessé, est aujourd’hui le seul joueur de l’ASSE a avoir le niveau. Ce qui n’est pas le cas pour Léo Lacroix et Florentin Pogba, en-dessous de tout depuis des mois. Les hommes forts de l’ASSE, incapables de trouver un bon latéral gauche depuis des mois, vont devoir cet hiver se bouger. Quitte à faire tomber des tàªtes au sein de la cellule de recrutement. Car les Stéphanois, au lendemain de la tràªve hivernale, ne pourront pas davantage créer du jeu en raison de la faiblesse technique constatée à chaque match sur les ailes.
Les besogneux au vestiaire, place aux talents
Plusieurs années durant, alors que Christophe Galtier était aux manettes, les supporters de l’ASSE ont eu droit à une inamovible triplette au milieu de terrain : Fabien Lemoine, Jérémy Clément et Renaud Cohade. Des joueurs de devoirs qui, eux parvenaient, à récupérer des ballons et à les redonner dans de bonnes conditions. Ce qui n’est plus (du tout) le cas depuis des mois. Pajot, Maà¯ga, Diousse, Selnaes, autant de joueurs incapables de s’imposer au sein de l’effectif. Des éléments qui, depuis leur arrivée dans le Forez, se bornent à colmater des brèches sans jamais créer du jeu. Résultat, le seul Rémy Cabella, pourtant si mal entouré, est attendu comme un messie. Lui qui, bien entendu, ne peut pas tout faire tout seul. Là -encore, la cellule de recrutement va devoir faire preuve d’imagination. Et, surtout, ne pas se louper. Car l’ASSE n’a plus les moyens de se cantonner derrière à attendre la fin des matches. Elle y parvenait auparavant, mais avec des défenseurs solides. Aujourd’hui, le club se doit surtout de convaincre des profils offensifs intéressants. Et (enfin) dignes de ce nom.
Le bon choix des hommes
On ne peut pas dire que le tandem Sablé-Gasset aligne les bons résultats. Au contraire. Les défaites se succèdent, les buts s’empilent et on se pose également des questions sur le choix des hommes. Pourquoi avoir aligné une équipe à vocation défensive contre Strasbourg, 2-2, il y a plusieurs semaines, pour tenter le pari (risqué) de l’offensive contre Monaco, ce soir, avec Diony, Cabella, Hernani, Monnet-Paquet ? Pourquoi ne pas soulager des joueurs traumatisés par des jeunes de la réserve qui, eux, affichent un évident enthousiasme ? On l’a d’ailleurs vu ce soir avec l’ailier Vagner, loin d’àªtre ridicule. Quitte à sec ridiculiser les soirs, tentons, au moins, le pari de la jeunesse.
Et le secteur médical, on en parle ?
Ce soir, face à Monaco, manquaient une fois encore une kyrielle de joueurs. Tous blessés. A Saint-Etienne, et sans que cela pousse quiconque à s’en offusquer en interne, l’infirmerie est bien remplie dix mois sur douze. Les joueurs se plaignent sans cesse de maux musculaires, souvent à la cheville, se claquent en tirant des corners (Hamouma), se testent avant un derby pour finalement reprendre quatre semaines plus tard (Cabella). La saison passée, Christophe Galtier avait dû intervenir afin de préciser que le secteur médical n’était pas en cause. On aimerait bien, tout de màªme, avoir de plus amples explications. Car l’état des pelouses de l’Etrat, ou encore celle de Geoffroy-Guichard, pour seule justification, c’est un peu limite. Au vu de l’état du club, qui coule journée après journée, chaque question à se poser, et chaque décision à analyser, sera de toute faà§on une bonne chose. Avant qu’il ne soit trop tard…
B.D.
