L’ASSE a pris des risques cette saison pour fournir à Jean-Louis Gasset un effectif de haut niveau. Les résultats doivent suivre.
Avec une sixième place à quatre points de la deuxième et un match en moins, l’AS Saint-Etienne est dans le wagon qui peut espérer terminer à une belle place en fin de saison.
Ce qui était un objectif intéressant à obtenir ces dernières saisons est toutefois devenu une vraie nécessité au regard des risques financiers pris par les dirigeants, Roland Romeyer et Bernard Caà¯azzo. RMC fait le point ce mercredi sur la situation salariale des Verts. Avec un constat sans appel. Avec une masse salariale qui est passée de 28 à 42 millions d’euros annuel en trois ans et une moyenne de salaire de 75 000 euros contre 46 000 à la màªme période, l’ASSE a vu la part des salaires dans le budget exploser.
Les arrivées définitives de Rémy Cabella, Wahbi Khazri, Mathieu Debuchy, Yann M’Vila et Neven Subotic en plus du contrat avantageux de Loà¯c Perrin (dont une clause prévoit qu’il doit toujours àªtre aligné sur le plus haut salaire du club) expliquent bien évidemment cette inflation mais mettent aussi l’ASSE face à la pression des résultats.
Ne pas décrocher une place européenne lors des prochaines saisons, avant l’entrée en vigueur effective des nouveau droits télé en 2020, pourrait donc àªtre douloureux pour les finances du club. Du moins si l’on en croit RMC, qui oublie de préciser que les dirigeants stéphanois ont réalisé un emprunt au cours des derniers mois, qui devrait àªtre remboursé par la simple explosion des droits télé.
Julien Pédebos
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