Après deux saisons de bons et loyaux services au RC Lens (surtout la première), Mathias Autret a fait ses valises l’été dernier, direction le Stade Brestois. Un départ au goût doublement amer pour l’ailier de 26 ans. D’abord parce que la formation nordiste a raté à la dernière seconde la possibilité de disputer les barrages pour la Ligue 1.
‘On a le sentiment d'àªtre le dindon de la farce’
Interrogé par France Football, Autret se remémore avec regrets ce dénouement cruel.
‘C'est un échec, moi j'avais signé deux ans à Lens et il y avait un objectif de monter. Il n'a pas été atteint deux années d'affilée donc c'est vrai que c'est dur, surtout la deuxième saison où on a le sentiment d'àªtre le dindon de la farce. On pense monter, mais, finalement, à quelques minutes de la fin, on reste en Ligue 2. Ce n'est jamais facile à digérer mais il y a eu les vacances pour à§a et ensuite on passe à autre chose.’
‘Avec le staff, c'était clair qu’on ne pouvait pas travailler ensemble’
La montée oubliée, Autret n’avait d’autre choix que de quitter le RC Lens. Ses rapports avec Alain Casanova, alors coach des Sang et Or, avaient en effet atteint le point de non-retour.
‘Si ce scénario a joué sur ma situation ? Non, parce moi j'étais”¦ (il hésite) Enfin, si, à§a a joué un petit peu parce que si on montait, j'avais une année supplémentaire dans mon contrat. Mais en tout cas, avec le staff de l'époque, c'était clair et net qu’on ne pouvait pas travailler ensemble, et la non montée n'y a rien changé.’
Autret n’était plus qu’un remplaà§ant aux yeux de l’entraà®neur du RC Lens, après avoir disputé une saison pleine sous les ordres d’Antoine Kombouaré.
Sylvain Opair