C’est Christophe Galtier qui le dit.
Le passage d’Oscar Garcia à l’ASSE n’aura finalement duré que cinq mois. La faute, selon certaines rumeurs, à un mercato qui ne satisfaisait pas ne technicien espagnol. Mais d’autres explications sont avancées : le consultant Pierre Ménès, parmi d’autres, n’avait par exemple pas hésite à ponter du doigt l’ingérence supposée de Roland Romeyer. Le président stéphanois aurait en effet tendance à se màªler d’un peu trop près du secteur sportif.
‘Vous croyez que s'il y avait de l'ingérence je serais resté huit ans ?’
Invité dimanche du Canal Football Club, Christophe Galtier n’a pas seulement répondu aux multiples rumeurs sur son avenir. Celui qui fut le coach des verts durant huit saisons a également affirmé que Romeyer n’avait jamais empiété sur ses plates-bandes.
‘Je ne crois pas qu'Oscar Garcia soit parti pour les màªmes rasions que moi. Je ne sais pas ce qui s'est passé exactement. Moi, je savais qu'on arrivait en fin d'un cycle et qu'il fallait en démarrer un autre sans moi. C'est pour à§a que j'ai pris cette décision dès le mois de mars. Après, ce qui s'est passé en interne avec Oscar Garcia, je ne le sais pas. Les médias ont parlé d’ingérence présidentielle ? Vous croyez que s'il y avait de l'ingérence un entraà®neur serait resté huit ans ? Non. Je n'avais pas affaire à des présidents qui intervenaient. J'avais des échanges permanents avec les deux présidents, que ce soit Roland Romeyer ou Bernard Caà¯azzo. En accord, en désaccord, mais il n'y a jamais eu d'ingérence de la part de mes deux dirigeants.’
Galtier jouissait toutefois, à l’ASSE, d’un plus grand pouvoir qu’Oscar Garcia, notamment en matière de recrutement.
Sylvain Opair