ASSE : Oscar Garcia, les 5 erreurs qui ont précipité son départ

Sur les moyens du club

« Ils ne m'ont acheté que des caméras pour filmer les entraà®nement. » Voilà ce qu'Oscar Garcia, bien moins consensuel que dans son tweet de départ, a confié au quotidien sportif barcelonais Mundo Deportivo. Le Catalan a vite compris que l'ASSE avait moins de moyens que ce qu'il imaginait, lui qui souhaitait recruter à son arrivée des joueurs trop chers pour les finances vertes.

Sur Tannane et Beric

Garcia n'aurait pas dû laisser partir Oussama Tannane et Robert Beric. A court de solutions offensives, il s'est privé de deux joueurs qui auraient pu aider l'équipe. Le Marocain avait bien démarré sa saison en délivrant une passe décisive à Jonathan Bamba contre Nice et le Slovène était l'attaquant le plus adroit de l'effectif. Garcia a regretté de ne pas avoir de buteur dans son groupe. Il en avait un avec le n°27.

Dans ses choix tactiques

Garcia avait enthousiasmé les supporters en proposant un football offensif contre Nice, à Caen et face à Amiens lors des trois premières journées de L1. Un pressing haut et du mouvement devant : la formule avait marché et l'équipe avait remporté ses trois premiers matches. Mais à Paris, Garcia a changé son dispositif en alignant trois défenseurs centraux, un système qu'il a reconduit à domicile contre Rennes et Montpellier. Mal lui en a pris puisque sur ces trois matches, les Verts n'ont pris qu'un point.

Dans sa communication

Garcia a critiqué son équipe et le recrutement après certains matches. Une erreur. Cela lui a valu de se mettre certains joueurs à dos et cela a créé des tensions avec les dirigeants. Sa communication a eu pour effet de l'affaiblir, de l'isoler.

Il a manqué de poigne

Garcia n'a fait que valider certains choix de recrutement. Il a proposé peu de joueurs. Il n'a pas désigné de tireurs pour les penaltys. Il ne s'est pas opposé à la mise à l'écart de Bamba. Et n'a pas pu imposer un retour de Jérémie Janot après le derby. C'est cette décision de Roland Romeyer qui l'a définitivement convaincu de démissionner, sentant qu'il n'était pas du tout suivi dans ses choix.

Laurent Hess, à Saint-à‰tienne