Voici les leà§ons à tirer de cette rencontre.
L’objectif est atteint
Non, le FC Nantes n’a pas offert une démonstration de football au stade Bauer. Mais en Coupe de France, seule la qualification est belle. Les hommes de Michel Der Zakarian ont obtenu ce qu’ils étaient venus chercher avec davantage de pragmatisme que de brio, ce qui suffira sans doute à leur bonheur. Ce 32e de finale avait tout d’un match piège, sur un terrain synthétique que la plupart des pros détestent et devant un public très chaud, qui a plusieurs fois jeté des projectiles sur la pelouse.
Un peu de confiance pour Adryan
Les mauvaises langues diront que le meneur de jeu brésilien ne trouve le chemin des filets qu’à l’occasion des rencontres de coupe face à des équipes de division inférieure. Ils n’ont pas tort : c’est à Bourg-en-Bresse en Coupe de la Ligue qu’avaient été inscrits jusqu’alors ses deux seuls buts sous le maillot nantais. Son débordement décisif sur l’ouverture du score et son joli festival technique pour doubler la mise devraient toutefois redonner confiance à celui qui peine à exister depuis son arrivée.
Des indices pour le mercato
Le match de ce samedi a eu le mérite de conforter les dirigeants nantais quant aux besoins de leur équipe au mois de janvier. L’absence d’ailiers, soulignée par Der Zakarian ces derniers jours, s’est fait cruellement sentir. Malgré son but, Adrien Thomasson n’est pas un joueur de couloir dans l’âme et Hicham M’Laab ne constitue qu’une solution de repli. Jules Iloki, entré en fin de partie, reste le seul élément capable d’animer les ailes. Rachid Ghezzal et Jimmy Cabot seraient donc les bienvenus.