Il n’y a pas que le PSG en Ligue 1. Certes, les hommes de Laurent Blanc comptent une large avance sur leurs poursuivants, mais d’autres équipes, d’autres joueurs se sont révélés. À l’inverse, des cadors tels que l’OL ou l’OM ont déà§u. Faisons donc le bilan de cette première moitié de championnat avec nos sept équipes-type.
– L'équipe-type des matches aller– L'équipe-type des flops– L'équipe-type des révélations– L'équipe-type des joueurs qu'on croyait à la retraite– L'équipe-type des tàªtes à claque– L'équipe-type des joueurs qui pourraient partir au mercato– L'équipe-type des joueurs portés disparus
Ce début de saison 2015/16 a permis à de nombreux joueurs qui avaient complètement disparu des radars de se relancer. En voici une petite sélection.
Gardien
Ludovic Butelle (SCO Angers)
Il y a treize ans, un jeune portier messin faisait ses débuts en L1 doté d’un potentiel que son transfert au FC Valence en 2004 devait lui permettre d’exploiter. Hélas, un parcours compliqué de l’Espagne au LOSC en avait fait l'archétype de l’« ex-futur grand parti trop tôt ». Personne ne pouvait donc imaginer qu’à 32 ans, Butelle resurgirait parmi les meilleurs gardiens de l’élite…Et qu’il partirait à la mi-saison en Belgique.
Autre nommé : Rémy Vercoutre (SM Caen).
Défenseurs centraux
Renato Civelli (LOSC)
Faute d’avoir trouvé un accord pour prolonger son contrat avec l’OGC Nice, dont il était devenu l’un des piliers, le stoppeur argentin avait rejoint Bursaspor en 2013, loin des pelouses tricolores. On ne savait trop à quoi s’attendre lorsque Lille l’a rapatrié cet été. Mais en une demi-saison, le géant de 32 ans a prouvé qu’il pouvait encore àªtre une valeur sûre de notre championnat.
Lorik Cana (FC Nantes)
Les supporters du PSG, qui n’ont jamais digéré le départ de cet enfant du club vers l’OM en 2005, pensaient ne plus jamais avoir l’occasion de le conspuer. Heureusement, le président nantais Waldemar Kita s’est montré assez convaincant l’été dernier pour attirer le capitaine de l’Albanie. Indésirable à la Lazio, Cana s’est aussitôt retrouvé titulaire sous le maillot des Canaris.
Autres nommés : Jérémie Bréchet et Kader Mangane (Gazélec d’Ajaccio).
Arrières latéraux
Yoann Andreu (Angers SCO)
Les supporters de Saint-à‰tienne ne doivent pas en croire leurs yeux. L’ancien défenseur des Verts, qui n’était jamais parvenu à faire son trou sous le maillot stéphanois avant de s’exiler en Belgique en août 2012, a gravi les échelons sous le maillot du Gazélec d’Ajaccio puis du SCO, et fait aujourd’hui partie des quelques joueurs ayant disputé chaque minute de la phase aller.
Diego Contento (Girondins de Bordeaux)
L’été dernier, l’arrière gauche bordelais s’est fait tatouer… son portrait sur l’épaule droite. Le type ne manque pas de confiance en lui et c’est peut-àªtre ce qui lui a permis de ne pas baisser les bras à l’automne, lorsque son entraà®neur Willy Sagnol le laissait systématiquement en CFA. Relancé début novembre, Contento reste sur sept titularisations d’affilée en championnat.
Autres nommés : Benoà®t Assou-Ekotto (ASSE), Alexandre Coeff et David Ducourtioux (Gazélec d’Ajaccio).
Milieux défensifs / relayeurs
Lassana Diarra (OM)
Où était passé le milieu du Real Madrid que nous avions connu jusqu’en 2012 ? Sa trace avait été brièvement retrouvée en Russie, dans un club au nom imprononà§able : l’Anji Makhatchkala. Certains l’avaient aperà§u quelques années plus tard s’entraà®nant seul sur un terrain cabossé. Et voilà que l’ancien chômeur s’appràªte à disputer l’Euro 2016 dans la peau d’un titulaire !
Thomas Mangani (SCO Angers)
Le recyclage est décidément une spécialité angevine. Après Butelle et Andreu, voici Thomas Mangani. Membre de la génération 1987 (celle de Benzema, Nasri, Ben Arfa, Ménez…), cet excellent tireur de coups de pied arràªtés, le point fort du SCO, est aujourd’hui, après un passage en Ligue 2, l’un des joueurs les plus influents de l’élite (3 buts et 3 passes décisives).
Ailiers / meneurs de jeu
Hatem Ben Arfa (OGC Nice)
Tout comme Lassana Diarra, l’ailier nià§ois a passé les six derniers mois de la saison passée à s’entraà®ner seul, son transfert au Gym n’ayant pas été homologué. Cette année est celle de la résurrection pour le joueur de 28 ans, comme en témoignent ses 7 buts et deux passes décisives. À la clef, un retour inespéré en équipe de France, trois ans après sa dernière sélection.
Marvin Martin (LOSC)
Sans Yoann Gourcuff, le meneur de jeu lillois aurait sans doute hérité du trophée de plus mauvais transfert de L1 des cinq dernières années. Constamment blessé depuis son arrivée dans le Nord, le joueur de 27 ans, acheté 10 M€ en 2012, retrouve du temps de jeu après une saison presque blanche. Mieux, l’arrivée d’Antonetti lui a redonné de l’importance dans le jeu.
Autre nommé : Mathieu Valbuena (OL).
Attaquants
Andy Delort (SM Caen)
Mais bon sang, à quel moment les joueurs comprendront qu’il ne sert à rien de partir trop tôt ? On trouve chaque été de ces jeunes talents qui s’exilent dans des clubs anglais de seconde zone pour s’y enterrer. Delort a bien failli connaà®tre le màªme sort en signant à Wigan en 2014. Heureusement, Caen lui a tendu la main. Delort a su saisir cette seconde chance inespérée.
Benjamin Moukandjo (FC Lorient)
Pour compenser le départ de Jordan Ayew, on misait plutôt sur Majeed Waris. Le Ghanéen n’a pas démérité mais s’est fait voler la vedette par Benjamin Moukandjo, poussé dehors par le Stade de Reims lors du mercato estival. Le club champenois peut s’en mordre les doigts : avec 11 buts, Moukandjo a longtemps tenu tàªte à Zlatan Ibrahimovic au classement des buteurs.
Autres nommés : Jimmy Briand (En Avant de Guingamp).
