Ligue 1
PSG : les 9 grandes dates d’une année 2015 inoubliable
Le PSG se souviendra longtemps de l’année 2015, qui restera celle de son avènement sur la scène nationale.
Parti au petit trot, le club de la capitale a terminé en boulet de canon. Souvenez-vous…
Début janvier : la reprise en main de Laurent Blanc
Cela semble difficile à imaginer aujourd’hui mais il y a un an, le PSG naviguait en eaux troubles. À force de lâcher des points bàªtement, les hommes de Laurent Blanc avaient dû se résoudre à laisser le titre de champion d’automne à l’OM. Contesté, le technicien avait alors profité du stage de mi-saison à Marrakech pour hausser le ton auprès de ses troupes, Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani étant par exemple sanctionnés pour leur retard à la reprise. Passé un dernier accroc (défaite 4-2 à Bastia), la nouvelle méthode Blanc va porter ses fruits et mener les coéquipiers de Thiago Silva à une magnifique fin de saison. Nous y reviendrons plus tard…
11 mars : Paris tient son exploit européen
Se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions, c’est fort. Le faire sur la pelouse de Chelsea, c’est très fort. Y parvenir à dix contre onze pendant plus d’une heure après avoir été mené au score à deux reprises, c’est carrément énorme ! Par la grâce d’un coup de tàªte victorieux de Thiago Silva, digne de celui d’Antoine Kombouaré 21 ans plus tôt face au Real Madrid, le PSG version qatarie parvient enfin à éliminer un favori en C1 et signe l’un des plus grands exploits tricolores sur la scène continentale. Les Blues, qui luttent aujourd’hui pour leur survie en Premier League (sans José Mourinho, limogé), ne s’en sont jamais remis.
14 mars : Zlatan se met dans la ‘shit’
En trois jours, Zlatan Ibrahimovic a peut-àªtre connu ses deux moments les plus difficiles sous le maillot Rouge et Bleu. Après son expulsion sévère sur la pelouse de Stamford Bridge, qui faillit coûter la qualification à son équipe et le privera du quart de finale aller, l’international suédois pète un câble après la défaite à Bordeaux (3-2), vociférant contre l’arbitre et hurlant, sous l'Å“il d’une caméra, que ce ‘pays de merde‘ ne mérite pas le PSG. L’opportunisme de certains politiques transformera ce coup de sang en une polémique nationale, à laquelle l’ancien Intériste mettra fin le soir du titre en lâchant au micro devant les supporters : ‘Et vive la France !‘
15 avril : le PSG tombe sur un os
Les ràªves de victoire nés de la qualification décrochée à Londres n’auront pas survécu à la venue du FC Barcelone au Parc des Princes le 15 avril. Privé de Thiago Motta, Marco Verratti, Zlatan Ibrahimovic et bientôt Thiago Silva, sorti sur blessure en première période, le club de la capitale est réduit ce soir-là à un rôle de sparring-partner. Et les remèdes miracle du docteur Eduardo Santos n’empàªchent pas David Luiz de prendre le bouillon face à Luiz Suarez. Battus 3-1, les coéquipiers de Blaise Matuidi se rendent compte de la distance qui les sépare encore des tout meilleurs. Le match retour sera une formalité pour le futur vainqueur catalan.
30 mai : Paris puissance quatre !
Il s’agit du dernier match d’une saison qui en aura compté une soixantaine et le PSG a déjà l’esprit tourné vers les vacances. C’est sans briller et grâce à un but de la tàªte signé Edinson Cavani peu après l’heure de jeu que la formation entraà®née par Laurent Blanc vient à bout de l’AJ Auxerre (1-0), pensionnaire de Ligue 2, et remporte la Coupe de France. Après le Trophée de champions quelques mois plus tôt, la Coupe de la Ligue en avril et le titre de champion célébré le weekend précédent, Paris réalise un quadruplé inédit sur la scène nationale et muscle sa candidature au titre officieux de meilleure équipe franà§aise de tous les temps.
6 août : un ange passe dans la capitale
Pour Paris, l’été commence par une bonne nouvelle : le club ayant régularisé sa situation économique avec un an d’avance sur les délais accordés par l’UEFA, celle-ci lève les sanctions qui, un an plus tôt, au nom du fair-play financier, avaient privé le président parisien Nasser Al-Khelaà¯fi de la venue d’Angel Di Maria. Auteur d’une saison moyenne en Angleterre, celui-ci n’est pas retenu par les dirigeants de Manchester United et débarque pour 63 millions d’euros. Six buts et neuf passes décisives en L1 plus tard, l’Argentin ressemble à une bonne pioche, màªme s’il faudra attendre les chocs de Ligue des champions pour juger de son apport.
4 octobre : le grand huit grâce à Ibra
L’histoire l’oubliera sans doute mais le PSG réalise sans doute, face à son rival phocéen, la pire première période de sa saison. Pourtant, ce sont bien Zlatan Ibrahimovic et sa bande qui regagnent le vestiaire avec un but d’avance. Le score n’évoluera plus (2-1). Ce huitième succès d’affilée toutes compétitions confondues face à l’OM témoigne des progrès d’une équipe qui, contrairement à la saison précédente, ne laisse plus rien à ses adversaires de L1, màªme lorsqu’elle n’est pas dans son assiette (ce qui arrive de plus en plus rarement). Auteur de deux penalties, Zlatan, que certains alors pensent cramé, entame quant à lui une fin d’année fracassante.
21 octobre : regrets madrilènes
Serait-ce les commentaires négatifs provoqués par leur performance moyenne au Parc des Princes face au Real Madrid (0-0) qui ont motivé les coéquipiers de Thiago Silva ? Toujours est-il que la copie rendue par le PSG sur la pelouse du stade Santiago-Bernabeu s’oppose en tout à celle, brouillonne, du match aller. Emmené par un grand Di Maria, le PSG domine, déroule màªme, et seule l’inefficacité d’Edinson Cavani, combinée à une bonne dose de malchance (trois tirs sur les montants), l’obligent à s’incliner (1-0). Le triple champion de France, rassuré sur ses forces, abandonne la première place du groupe mais donne rendez-vous à l’Europe.
13 décembre : le dauphin se noie au Parc
Six mois plus tôt, il s’en était fallu de quelques points et d’un penalty à retirer sur la pelouse de Gerland pour que le PSG ne cède pas son titre de champion à d’héroà¯ques Lyonnais. L’écart entre les deux équipes est aujourd’hui abyssal. Seule une erreur de Kevin Trapp permet à l’OL, balayé (5-1) ce 13 décembre lors de la 17e journée, de sauver l’honneur. Au terme de la phase aller, les hommes de Laurent Blanc comptent 51 points, un record (le précédent appartenait à … Lyon en 2006), c’est-à -dire presque le double du total de son ancien dauphin (26). Pour Paris, quasiment déjà champion, 2016 sera une année européenne ou ne sera pas.