AS Monaco
Pause tactique – ASSE : les deux grosses décisions arbitrales au crible
L’ASSE, comme l’a dit Christophe Galtier, a vu son match contre Monaco (0-1) basculer sur des « faits de match ».
Zoom sur deux d’entre eux.
L’arbitre a-t-il vu l’accrochage entre Perrin et Ricardo Carvalho ?
En regardant cette première capture, on est obligé de penser que l’arbitre n’a pas pu voir la manière dont Ricardo Carvalho a tenu Loà¯c Perrin dans la surface de réparation…
Et pourtant, en observant la situation sous un autre angle, on se rend compte que l’arbitre, au moment de l’accrochage, ne regarde pas du tout les deux hommes mais a le regard fixé du côté du tireur, Romain Hamouma, et du mur monégasque.
En réalité, au moment où l’arbitre tourne la tàªte et se concentre réellement sur ce qui se passe dans la surface, Ricardo Carvalho a déjà fait son travail et Loà¯c Perrin est déjà quasiment au sol…
REPONSE : Non, l’arbitre n’a pas vu l’accrochage. Cela ne l’exonère pas pour autant, son regard n’étant pas au meilleur endroit au meilleur moment…
L’arbitre a-t-il pris seul la décision de siffler penalty ?
Alors que Helder Costa expédie le ballon sur le bras décollé de Pierre-Yves Polomat, on observe que l’arbitre est plutôt bien placé. Son angle de vue lui permet d’apprécier la situation de manière tout à fait correcte et de voir le ballon toucher la main du Stéphanois.
Néanmoins, ce n’est qu’au moment où l’arbitre assistant lève son drapeau que l’arbitre de la rencontre décide de porter le sifflet à sa bouche. Signe que de son côté, la situation n’était pas tout à fait claire.
REPONSE : Non, c’est l’assistant qui a visiblement jugé le côté volontaire de la main de Polomat et qui en a averti l’arbitre, qui a ensuite pris ses responsabilités.