Gérard Lopez n'est pas le plus ancien des présidents de Ligue 1 mais il passerait presque pour le plus zen. Toujours optimiste, le patron du LOSC ne semble pas trop perturbé par les conséquences de la crise sanitaire sur le plan économique : il espère traverser la tempàªte grâce à sa masse salariale maà®trisée et à sa trésorerie évaluée à 40 M€. Et pas forcément des ventes au mercato estival…
« Bien sûr, notre modèle économique repose sur la vente de trois ou quatre joueurs par an, explique l'intéressé dans L'à‰quipe. Mais nous avons aussi dans notre effectif de jeunes joueurs, ce qui a pour conséquence que notre masse salariale n'est pas énorme. Cette période ne sera pas facile et il faudra réduire au maximum nos coûts. Mais je pense que nous pouvons aussi démontrer une certaine solidité. Car nous sommes parvenus à avoir une très bonne assise financière. Je préférerais continuer à renforcer le club avec le prochain mercato tel qu'il était prévu à l'origine. Si nous devions perdre cette fenàªtre, ce ne serait pas idéal mais pas destructeur. »
Le LOSC a reà§u des propositions fermes, synonymes de recettes prévisibles. Par exemple, pour Gabriel, entre 28 à 32 M€ hors bonus. « Elles ne pourront pas àªtre remises en question, affirme Lopez, sauf si la période des mutations est annulée. Si le mercato est maintenu, il y aura des opportunités. Sur le plan macroéconomique, à l'inverse d'une crise de liquidités comme on a pu la connaà®tre en 2008, la pandémie n'affecte pas l'envie des investisseurs. Récemment, on a pu observer de fortes poussées sur certains marchés financiers qui ont augmenté de 20 %. Pour ce qui est du foot, beaucoup de clubs souffriront de la situation actuelle. Mais certains gros essaient déjà de se positionner rapidement afin de saisir les bonnes opportunités sur le marché. »