Cible des critiques de Francis Gillot, le consultant de Canal+ Pierre Ménès a estimé ce lundi après-midi que l’ancien entraà®neur des Girondins de Bordeaux était plus ou moins ‘parano‘. Argumentaire semblable de la part de Christophe Dugarry, autre détracteur du technicien nordiste. L’ancien attaquant de l’équipe de France s’est défendu dans les colonnes de France Football.
« Sincèrement je n'ai pas le souvenir d'avoir dit que c'était un entraà®neur défensif ou un mauvais coach. J'ai dû affirmer qu'on se faisait chier de temps en temps lorsqu'on regardait Bordeaux. Ensuite, Francis Gillot avait dit me concernant : ‘Ah il veut àªtre directeur sportif et mettre son ami Zidane…’ S'il pense que Zinédine Zidane a besoin d'un agent ou d'un ami pour prendre en main les Girondins de Bordeaux, il se met le doigt dans l'Å“il.
Il a son caractère, il a le droit d'avoir la rancune tenace. J'avais notamment été scandalisé lorsque il avait affirmé la veille d'un match de Ligue Europa qu'il ne pouvait pas la jouer parce qu'il n'avait pas l'effectif. Sincèrement, si j'avais été président, je l'aurais viré sur le champ. C'était une faute professionnelle. Mais ce que j'ai trouvé encore plus scandaleux c'est que Jean-Louis Triaud dise exactement la màªme chose. C'était inadmissible. à‡a m'avait énormément choqué. Il se place toujours en victime. Dire que c'est de la faute des journalistes parce que les présidents les écoutent… Il y a un paquet de journalistes qui disent du mal de Guardiola, de Mourinho, et pourtant tous les présidents du monde les voudraient. À un moment, il faut aussi arràªter de nous donner plus d'importance qu'on en a. »
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