Gregory Durieux est à l'origine de ce projet et nous en donne les grands axes.
Quel est le but de votre de projet de socios à terme ?Nous souhaitons créer un mouvement réunissant les supporters dans une démarche d'actionnariat populaire, comme c'est déjà le cas en Espagne pu en Allemagne, le but étant de donner des moyens supplémentaires au club. Nous sommes conscients que cela ne pourra pas àªtre du niveau du PSG ou de l'AS Monaco mais nous pensons qu'il pourrait s'agit de moyens non négligeables pour l'OM.
Concrètement, avez-vous déjà un but chiffré ?In fine, le but est de regrouper une association siégeant au sein du conseil d'administration de l'Olympique de Marseille avec, pourquoi pas, détenir entre 10 et 15% du capital du club. L'idée étant là aussi de donner une participation financière aux supporters allouée au recrutement ou à d'autres domaines.
Avez-vous déjà pris contact avec les dirigeants de l'OM ? Oui, nous sommes en contacts avancés avec le club màªme si je ne peux pas citer les personnes concernées pour éviter de planter le projet. Aujourd'hui, le club semble ouvert au dialogue. Je sais d'ailleurs que l'actionnaire majoritaire, ou du moins ses représentants légaux, ne sont pas fermés à cette idée. Ils attendent que le projet devienne vraiment sérieux pour l'étudier à l'avenir.
« Bernard Tapie est très favorable au projet »
Avez-vous pris contact avec des grandes figures de l’OM pour avoir leur ressenti ?Oui, nous avons quelques contacts en ce sens. Je n’ai pas encore eu de réponse concrète de sa part mais je sais par exemple que Bernard Tapie y est très favorable. Son fils Stéphane aussi.
Quel est la position des groupes de supporters à l'OM, que l'on sait très influents ? Leur position est assez mitigée. La plupart semble penser que le projet est une bonne chose mais ils ne peuvent pas trop se prononcer puisque leur situation va changer après la reprise en main des abonnements par la direction de l'OM. Certains nous voient par ailleurs comme porteur d'un projet utopiste étant donné la mentalité franà§aise concernant ce type de démarches, ce qui n'est pas le cas en Espagne, en Allemagne et màªme depuis peu en Angleterre.
D'autres projets de socios à Nantes ou Saint-à‰tienne ont vu ou vont voir le jour. Etes-vous en relation avec eux ?
Nous avons conscience de leur force mais nous fonctionnons plutôt en parallèle. Le projet « A la nantaise » est par exemple une source d'inspiration. Nous regrettons toutefois qu'il vampirise un peu les médias et qu'il semble un peu fermé aux autres projets. Malgré tout, il force notre respect, leur projet est vraiment très intéressant.
« Le projet stéphanois peut àªtre une locomotive »
Le projet stéphanois ne peut-il pas devenir un moteur pour le vôtre ?Si, complètement. Il pourrait àªtre une locomotive. Suivre ses traces serait une démarche à envisager à l'avenir. Il ne faut pas se le cacher, Saint-à‰tienne est un club avec une vraie ampleur. Nous ne pouvons qu'àªtre solidaires avec ce projet, très concret, d'autant qu'il a l'avantage d’avoir les faveurs de la direction en place.
Que vous manque-t-il aujourd'hui pour que le projet avance ? Aujourd'hui, il nous manque de la visibilité médiatique. Nous manquons un peu de soutien màªme si notre démarche avance dans le bon sens. Nous ne sommes visibles quasiment que sur les réseaux sociaux, où nous compilons un peu plus de 500 promesses d'affiliations, d'autres qui se déclarent ouvertement, avec de plus une quarantaine d'adhérents fixes. Sur Facebook, nous avons plus de 2000 fans sur la page Association-Socios-Phocéens.
JP