Jean-Michel Aulas n'a pas perdu la raison. En lanà§ant l'hypothèse d'une saison blanche en raison de la propagation du coronavirus au début de la crise sanitaire, le président de l'OL a màªme peut-àªtre été un visionnaire. Jean-Pierre Rivère aussi, mais pour le prochain exercice. Dans L'à‰quipe, le président de l'OGC Nice a imaginé un scénario pour la saison 2020-2021 si l'actuelle ne peut àªtre menée à son terme.
« En 2022, la Coupe du monde au Qatar se déroule du 21 novembre au 18 décembre. Mon idée a pour objectif de s'adapter à cette compétition décalée, et à l'inconnu d’aujourd'hui, explique-t-il ce mardi. Nous pouvons prendre tout notre temps pour finir la saison actuelle en octobre ou novembre, et on démarre la saison prochaine en février. On peut intégrer l'Euro en juin et nous finissons fin octobre. En 2022, on fait une petite tràªve en août et le màªme déroulement avec la Coupe du monde dans la foulée. »
La proposition de Rivère ne semble pas dénuée de sens, d'autant qu'elle permettrait sans doute une meilleure pratique du jeu sur le plan purement technique. « Ce calendrier permet de donner du temps pour se remettre à l'endroit sanitairement, économiquement. Elle permet d'éviter les matches en janvier, là où on joue le plus actuellement alors que les pelouses sont les plus dégradées. Imaginez un foot où on puisse jouer tout le mois de mai, de juin, de juillet, poursuit le boss des Aiglons. On aurait des joueurs moins épuisés, avec des compétitions plus dynamiques. Cela peut s'envisager mais à§a doit l'àªtre sur un plan européen, mondial, et la pandémie peut nous y amener. La FIFA nous a donné des dates particulières pour la Coupe du monde 2022. Si à§a donne satisfaction, pourquoi ne pas continuer ? »