But ! : Robert, avez-vous des regrets par rapport à vos quatre ans et demi à l’ASSE ?
Robert Beric : Non. Enfin si, mon seul regret, c’est peut-àªtre d’avoir passé six mois à Anderlecht, en pràªt. Je n’aurais pas dû y aller. J’ai perdu mon temps là -bas. Mais bon, quand je suis revenu j’ai fait six bons mois. J’ai marqué des buts importants pour aider l’équipe à se maintenir. J’ai apporté une nouvelle énergie.
Loà¯s Diony a regretté de ne pas avoir eu l’occasion de jouer souvent avec vous…
Il a raison ! On n’a jamais eu notre chance tous les deux. A chaque fois qu’un nouveau coach est arrivé, il n’a jamais joué avec deux attaquants. Loà¯s jouait comme à§a à Dijon, avec Tavares. Je pense que à§a aurait pu bien fonctionner tous les deux. On aurait pu àªtre complémentaires.
Avec qui avez-vous eu le plus d’affinités sur le terrain ?
Avec Romain Hamouma. Il m’a donné beaucoup de buts. On se connaissait bien. Il y a toujours eu une bonne connexion entre nous. Avec Nolan Roux aussi il y a eu une belle complicité. Quand il a joué ailier, il m’a donné de bons centres. Il lisait bien mes déplacements. Je pense que à§a aurait pu fonctionner cette saison avec Franck Honorat car c’est vraiment un bon centreur. C’est Denis Bouanga qui en profite.
L’ASSE est 17e. Etes-vous inquiet pour son maintien ?
Non. Je n’imagine pas l’ASSE descendre en L2. L’équipe a eu pas mal de pépins, des blessés, un manque de réussite. Mais il y a de bons joueurs. Il reste 10 matches. Avec la qualification en Coupe de France, il va y avoir une nouvelle énergie. Je pense que l’équipe va faire ce qu’il faut pour remonter au classement. Elle a les qualités pour y arriver.