Le malaise couve chez les Girondins. Et, de toute évidence, les supporters bordelais les plus ardents n’ont aucune intention de laisser tomber. Dans leur viseur, l’actionnaire majoritaire du club, King Street, et son manque de moyens dédiés au club, ses pratiques aussi, comme ce choix de nommer Jean-Pierre Papin Ambassadeur du club au scapulaire plutôt qu’Alain Giresse. L’hostilité à King Street se traduit notamment par une désaffection record du Matmut Atlantique depuis le début de la saison.
Mais ce que révèle Bernard Lions, le journaliste de L’Equipe, qui couvrait l’actualité du FCGB avant d’àªtre en charge de celle de l’ASSE depuis quelques années maintenant, c’est que King Street avait été recalé par le duo Romeyer-Caiazzo dans le Forez avant de rejoindre la Gironde.
‘ Les fonds de pension par définition, ce sont des fonds d'investissement qui tablent leurs réussites sur un retour sur investissement assez rapide, explique Lions dans un entretien accordé à Girondins4Ever. Ils n'ont pas choisi les Girondins de Bordeaux par amour, mais par opportunité économique. Je sais que King Street était d'abord venu démarcher l'AS Saint-Etienne. Le président Romeyer avait rencontré les représentants de King Street dans un hôtel à Lyon, six mois avant le rachat des Girondins de Bordeaux. L'ASSE n'avait pas senti le truc, justement parce que c'était un fonds de pension.’
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