Girondins : l’art de positiver après la déroute face au PSG

Mieux vaut perdre une fois 5-0 que cinq fois 1-0. C’est à un ancien entraà®neur de Bordeaux, Aime Jacquet, qu’on doit cette célèbre petite phrase. À croire que l’influence de l’ancien sélectionneur des Bleus s’exerce toujours sur les Girondins, qui ont tenté de positiver après la fessée reà§ue samedi après-midi sur le terrain du PSG (6-2, 8e journée de Ligue 1).

‘Beaucoup d’équipes aimeraient àªtre à notre place’

Benoà®t Costil, le gardien Marine et Blanc, a par exemple dressé un bilan positif de cette première partie de championnat.

‘On voulait aller les chercher dans leur camp et les embàªter mais Paris était trop fort pour nous. Il aurait fallu un grand Bordeaux pour faire quelque chose et encore, cela n'aurait peut-àªtre pas suffi. Ils ne jouent pas dans la màªme catégorie que nous. Tout le monde est déà§u mais ce n'est pas une fin en soit. Ce n'est pas dramatique. Nous ne faisons pas le màªme championnat que Paris”¦ et nous totalisons tout de màªme quinze points avant cette tràªve internationale. Beaucoup d'équipes aimeraient àªtre à notre place.’

‘On ne sera pas les seuls à prendre une raclée’

Màªme son de cloche du côté du président bordelais Stéphane Martin.

‘Je crois qu'il ne faut pas avoir de regrets. On a joué avec notre plan de jeu, notre philosophie de jeu, et voilà , on ne sera pas les seuls à prendre une raclée. Entre perdre 1-0 ou 6-2, ce n'est pas fondamentalement différent. On verra en fin de saison, mais je ne pense pas qu'ils lâcheront beaucoup de points au Parc.’

Il faudra toutefois attendre la venue du FC Nantes au Matmut-Atlantique dans deux semaines pour savoir si les Girondins ont vraiment digéré cet accroc.

Sylvain Opair