Selon le journal grec Prasinanea, le LOSC ferait partie des courtisans pour l'attaquant du Panathinaà¯kos, Nikolaos Karelis (23 ans). Mais qui est vraiment ce jeune international hellène (3 capes) qui aurait tapé dans l'Å“il d'Hervé Renard. Présentation.
En panne d'attaquant depuis le départ de Salomon Kalou l'été dernier, le LOSC a prévu de grandes manÅ“uvres aux avant-postes. Surtout avec la fin de pràªt de Divock Origi, lequel va retourner du côté de Liverpool. Si Hervé Renard a fait de Jordan Ayew (Lorient) sa grosse priorité, celui-ci aurait des vues sur plusieurs joueurs évoluant à l'étranger et notamment sur Nikolaos Karelis, buteur-baroudeur du Panathinaà¯kos d'Athènes.
Un talent précoce
A seulement 23 ans (il les a eus le 24 février dernier), Nikolaos Karelis fait partie des visages connus en Grèce. En màªme temps, le natif d'Heraklion a débuté très tôt du côté d'Ergotelis (D1 hellène). Alors qu'il venait à peine d'avoir 17 ans. Pendant quatre saisons, cet attaquant au petit gabarit (1m77, 73 kg) a attendu sa chance. Elle n'est jamais venue avec seulement 28 matches joués sous les couleurs de son club formateur.
Le périple russe
Alors international Espoirs (18 sélections, 9 buts), Karelis a choisi l'exil à l'issue de son contrat en 2012. Direction la Russie et le club Amkar Perm où il signe pour une saison. L'aventure ne sera pas vraiment concluante, l'intéressé passant plus de temps à enquiller les buts avec l'équipe U21 qu'avec les A (10 apparitions toutes compétitions confondues). Malgré tout, le Panathinaà¯kos, l'un des clubs les plus prestigieux du pays, le rappelle. Nous sommes le 30 juillet 2013 et, à l'époque, personne n'imagine que l'Espoirs déchu ne réalise une ascension aussi fulgurante.
Claudio Ranieri l'a lancé en sélection
La première saison, le jeune attaquant participe à 41 rencontres toutes compétitions confondues, marque 8 fois et délivre 9 passes décisives. Il glane aussi le premier trophée de sa carrière : la Coupe de Grèce. Des états de service qui lui permettent d'entamer l'exercice 2014-2015 dans la peau d'un titulaire. Pour sa saison de la confirmation, Karelis n'a pas déà§u : 21 buts inscrits (13 en championnat, 3 depuis le début des play-offs), 4 passes décisives et surtout une 4e place au classement des buteurs sur la saison régulière. Des prestations qui lui ont valu d'attirer l'Å“il du sélectionneur, Claudio Ranieri, lequel l'a lancé dans le grand bain fin 2014 pour un intermède de trois matchs face à la Finlande, à l'Irlande du Nord et lors du naufrage face aux Iles Féroés (défaite 1-0) qui coûtera sa place à l’Italien.
Le ‘Hulk grec’ est très courtisé
S'il n'a pas été rappelé par le nouveau sélectionneur de la Grèce Sergio Markarian, celui que l'on surnomme le « Hulk grec » – pour sa ressemblance morphologique avec le Brésilien – garde une grosse cote sur le marché. Outre les Dogues qui auraient soumis une offre de 2,8 M€ pour se l'offrir (selon la revue grecque), le Werder de Bràªme, le Torino ainsi plusieurs formations néerlandaises et belges (Standard de Liège) l'ont dans le viseur. Sous contrat avec le Panathinaà¯kos jusqu'en juin 2018, Karelis – qui a prolongé son bail en décembre dernier – est estimé à 5 M€ par son club.
