L’instant OM : et si on faisait un recrutement comme à l’été 2007 ?

Supporter de l’OM devant l’éternel (qui, pour lui, s’appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l’actualité chaude de son club de cÅ“ur.

Par
But ! Football Club
19 juin 2019

“Déjà huit jours que le marché des transferts est ouvert et toujours rien n’est venu égayer l’actualité olympienne ! Tout juste les départs de Yusuf Sari à Trabzonspor et Florian Escales à Laval. Soit 400.000â‚¬ dans les caisses. Ce n’est pas avec à§a que Zubizarreta va pouvoir finaliser ses différentes pistes. Le directeur espagnol attend avec impatience que West Ham envoie son chèque pour Morgan Sanson afin de passer à l’action.

De ce qu’on entend depuis un bon mois maintenant, ‘Zubi’ va faire son marché à l’étranger. Parce qu’en France, les autres clubs se montrent trop gourmands. Il paraà®t que c’est l’effet OM… Pour moi, c’est une excuse facile, destinée à calmer les supporters. La vérité, c’est qu’à la place de Bertrand Desplats, on mettrait tous Marcus Thuram à prix à 15 Mâ‚¬ et on le vendrait tous à Mà¶nchengladbach, pràªt à payer cette somme, plutôt qu’à l’OM, qui propose un règlement en plusieurs fois ou une indemnité moindre.

‘Recruter en France, c’est gagner du temps au niveau de l’adaptation, c’est aussi affaiblir la concurrence.’

Ce qui me dérange davantage avec le plan de Zubizarreta, c’est qu’il me semble qu’une ossature franà§aise est nécessaire pour pouvoir à la fois bien appréhender le contexte marseillais et le jeu très particulier de la L1. J’ai encore en mémoire l’été 2007, quand Pape Diouf était allé chercher les Cheyrou, Bonnart, Givet et autres Faty. OK, tous n’avaient pas réussi mais les deux premiers cités ont été essentiels dans la conquàªte du titre trois saisons plus tard.

Recruter en France, c’est gagner du temps au niveau de l’adaptation, c’est aussi affaiblir la concurrence. Des tas de joueurs ne demandent qu’à venir chez nous comme Denis Bouanga (Nà®mes), qui nous avait mis le feu lors de la défaite aux Costières en août dernier. Un Valentin Rongier (Nantes), à§a me plaà®t. Un Yann M’Vila (ASSE), à§a me plairait aussi. A Strasbourg ou à Reims, chez les révélations des dernières saisons, il y a forcément des coups à faire, sans que cela soit à un coût exorbitant.’

R.N.