Dans les colonnes de L’Equipe à paraà®tre lundi, Bruno Genesio est revenu sur son départ de l’Olympique Lyonnais, a évoqué son avenir, ses détracteurs et le retour de Juninho. Morceaux choisis.
Plutôt l’étranger que la Ligue 1
« Quand on a connu Lyon, il y a derrière très peu de clubs en France qui peuvent vous donner la màªme chose en termes de moyens et de structures. C’est donc plutôt l’étranger, avec la recherche d’un nouveau challenge, différent, et avec une remise en question personnelle. J’ai envie de reprendre tout de suite, mais je ne suis pas pressé non plus. Il me faut quelque chose où je puisse franchir un palier. »
Le facteur financier sera important
« Je dois trouver ce projet qui puisse allier le challenge sportif, l’épanouissement personnel, mais aussi cette partie économique. Je n’ai pas de pudeur à le dire. Quand on est professionnel, on fait ce métier parce qu’on l’aime, qu’on est passionné, mais également pour l’argent. Ce n’est pas le critère prioritaire mais il doit rentrer en compte à un certain niveau, surtout quand on a ma trajectoire. Je prends le temps de la réflexion. »
Pas de retour à l’OL programmé
« Pas dans l’immédiat. Mais un jour, pourquoi pas. Je suis parti en excellents termes avec mon président, que je remercie encore et que je ne remercierai jamais assez pour m’avoir fait confiance. Il m’a donné l’opportunité de faire ce métier et à Lyon.»
Il aurait aimé travaillé avec Juninho
« Il m’aurait sans doute beaucoup aidé, notamment au niveau médiatique et dans la relation avec les supporters. Il aurait pesé sur l’environnement. Il m’a parfois manqué cette personne ‘tampon’ qui prenne ou évite aussi les coups. Mais j’ai eu une relation extraordinaire avec mon président. C’était direct, professionnel, de confiance et humain. Ce socle a été très solide. Il m’a permis de progresser dans le management. Il m’a tiré vers le haut (”¦) Mais je pense qu’on aurait pu faire un bon ticket avec ‘Juni’. »
Il va attaquer en justice ses détracteurs
« Avant màªme mon premier match, il y a eu une pétition contre moi. Il y avait donc déjà un a priori négatif qui se diffusait. C’est là que le club n’a peut-àªtre pas été assez fort. C’est le seul gros reproche que j’ai à lui faire. Il aurait dû réagir plus vite, dès le début. Il a sous-estimé l’impact de ces quelques suiveurs qui ont fait beaucoup de bruit. Mais il y a eu des choses intolérables contre moi que je ne vais pas laisser passer. Des personnes sont allées beaucoup trop loin. Sur les réseaux sociaux, dans des commentaires. On va régler tout à§a maintenant que je ne suis plus à l’OL. J’ai déjà engagé des procédures. Il y a des assignations en cours. La critique fait partie de notre métier, si on ne veut pas l’accepter, il faut faire autre chose. Mais lorsque ce sont des atteintes personnelles, il faut réagir. »
Arnaud Carond