La semaine passé, à l’occasion de l’enquàªte de L’Equipe sur la tragique disparition d’Emiliano Sala, Waldemar Kita avait répondu sur le combat mené par le FC Nantes contre Cardiff pour récupérer l’indemnité de transfert de l’Argentin.
Le président du FCN avait essuyé quelques commentaires acides suite à cette phrase où il impliquait les Girondins dans sa bataille : « On doit, et c'est notre devoir, défendre les intéràªts de Bordeaux. Bordeaux nous dira ”˜vous àªtes bien gentils, mais on n'y est pour rien'. Mais nous, on y est pour rien aussi. On n'a pas discuté avec Bordeaux, mais Bordeaux m'a demandé où en était l'affaire. Et suit l'affaire aussi. Bordeaux ne doit pas toucher 50% de la plus-value, mais 50% de la vente. Donc 8,5 millions d'euros, moins les commissions. »
Une indemnité qui pèse lourd dans les finances des Girondins
Sauf que ce prétexte avancé par Kita se base sur de vrais fondements économiques. Surtout si l’on s’en réfère à l’état des finances du club aquitain révélé par Sud-Ouest ce jeudi. Le club étant en déficit structurel et s’appràªtant à finir la saison 2018-2019 avec un déficit d’exploitation pour la 9e année consécutive, GACP a déjà choisi de débloquer un premier pràªt de 40 M€ en provenance du fonds d’investissement Fortress.
Obligé de faire face à de gros intéràªts sur des pràªts passés, Bordeaux mise sur les ventes de joueurs de l’été pour remettre les comptes à flot. C’est dans cette optique que les 8 M€ attendu sur le transfert d’Emiliano Sala de Nantes à Cardiff ne sont pas anodins.
Arnaud Carond
