A Montpellier (1-1), les Canaris ont signé un septième match de suite sans défaite et reste en course pour la première moitié du classement.
Le FC Nantes est désormais à 90 minutes de son objectif qu'il s'est assigné il y a quelques semaines, à savoir conserver son invincibilité jusqu'au baisser de rideau de cette saison 2018-2019 particulièrement éprouvante pour de nombreuses raisons. Ce samedi, màªme une « 2 CV » lancée sur la route de l'Europe n'a donc pas réussi à freiner des Canaris en roue libre depuis mi-avril. A la Mosson, les Jaune et Vert sont repartis avec le partage des points qui leur permet de rester en course pour le top 10, à condition de s'imposer vendredi face à Strasbourg pour l'ultime journée en espérant que, au màªme moment, Rennes ne gagne pas contre Lille au Roazhon Park.
Cette vitalité a en tout cas de quoi nourrir des regrets pour Vahid Halilhodzic qui se serait bien vu poursuivre encore quelques semaines pour grappiller des places dans la première moitié : « Dommage que le championnat se termine, a-t-il gentiment pesté. Quand je vois notre premier match contre Bordeaux et ce qu'on fait en ce moment”¦ ». De fait, cela fait 630 minutes que son équipe n'a plus perdu, une éternité si, en effet, on rembobine le film jusqu'à l'automne dernier lorsque le Bosnien a pris les commandes d'une formation en proie au doute après l'éphémère passage de Miguel Cardoso.
Un Top 10 à aller chercher
D'Occitanie, celle-ci aurait màªme pu rentrer avec une nouvelle victoire en poche si la tàªte d'Andrei Girotto, dans les arràªts de jeu, avait accroché le cadre mais on se contentera largement de ce nul au regard d'autres événements durant la rencontre : en l'occurrence une main (involontaire) de Diego Carlos dans la surface et non sifflée par l'arbitre juste après le but de Mollet (1-1, 76e), ou encore une reprise d'Andy Delort de peu à côté alors que l'attaquant avait été oublié au second poteau”¦ « Avant, on l'aurait perdu ce match, a observé Valentin Rongier, à§a se joue à peu de choses. »
Heureusement, Nantes avait quand màªme fait le métier dans le premier acte avec le désormais incontournable Kalifa Couibaly, auteur de son huitième but en Ligue 1 cette saison (0-1, 24e), lui permettant, comme un symbole, d'égaler le total atteint par Emiliano Sala entre l'arrivée d'Halilhodzic et son tragique décès en janvier. Un drame qui, après avoir totalement ébranlé le vestiaire cet hiver, l'a aussi, sans doute, d'avantage soudé ensuite. Reste désormais à mettre un point final à cet épisode 2018-2019 vendredi à la Beaujoire face à Strasbourg : « On veut bien finir à domicile, devant nos supporters, a lancé Nicolas Pallois. Et terminer dans le top 10, on le mérite étant donné l'année qu'on a vécue. »
Charles GUYARD