But : Timothée, tout d’abord, comment va votre pied ?
Timothée KOLODZIEJCZAK : Il va mieux. J’ai encore des douleurs mais c’est supportable. Je vais pouvoir reprendre ma place. à‡a devrait le faire. Je n’ai pas trop d’appréhension.
Comment avez-vous vécu la défaite face à Montpellier (0-1) ?
On n’a pas fait le match qu’on voulait faire. On est tombés sur une bonne équipe de Montpellier. Peut-àªtre qu’on était un peu crispés. On a poussé pour égaliser sur la fin et on a loupé des occasions qu’on ne rate pas d’habitude. C’est un peu un coup d’arràªt mais il reste deux matches pour atteindre l’objectif. A nous de le faire dès samedi contre Nice devant notre public.
Vous avez plus de pression, du coup ?
Non. On a fait une bonne semaine à l’entraà®nement, dans la bonne humeur, comme toujours. Du classique. L’objectif est le màªme depuis le début de la saison. On a encore notre destin entre les mains. A nous de conclure contre Nice.
Wahbi Khazri, Rémy Cabella et Mathieu Debuchy sont suspendus…
C’est comme à§a. Il faudra faire sans eux. Mais on a un bon groupe. On a confiance en tout le monde. Il faut qu’on finisse le travail tous ensemble.
Il y a aussi des absents côté nià§ois…
Oui, Dante et Hérelle. Mais on sait à quoi s’attendre. On connaà®t les forces de cette équipe, sa solidité, sa vitesse devant màªme si elle ne marque pas beaucoup de buts. On sait que le petit Atal est en grande forme. A nous de bien débuter, d’emmener le public avec nous, de mettre la folie qu’il faut.
La Ligue des champions, vous y croyez encore ?
Il faudra voir si on bat Nice, en fonction du résultat de Lyon. Mais le plus important, c’est de se qualifier pour la Ligue Europa. Pour à§a, on est maà®tres de notre destin.
Est-ce que ce pourrait-àªtre votre dernier match à Geoffroy-Guichard sous le maillot vert ?
Je ne sais pas. Je ne me pose pas la question. Le plus important, c’est la 4e place. C’est l’objectif du club. Après, on aura le temps de se pencher sur la situation des uns et des autres.
Vous aimeriez rester ?
Je ne suis pas contre !
L’Europe pourrait-àªtre faire pencher la balance ?
Oui. Je ne vais pas vous mentir. Ce serait un gros plus.
Laurent HESS