Arrivé en 1998 au Stade Rennais, Franà§ois Pinault (82 ans) a enfin remporté son premier titre en tant que dirigeant du club breton. Un bonheur intense que l’homme d’affaires, comptant parmi les dix plus grosses fortunes de France, n’avait jamais connu auparavant.
« La victoire en finale de la Coupe de France, c'est l'une de mes plus grandes émotions d'homme. C'est un ràªve de gosse qui se concrétise. Je n'ai jamais rencontré ce type de sensation dans le monde des affaires », explique-t-il ce jeudi dans un entretien à Ouest-France.
« Donner au Stade Rennais les moyens nécessaires »
Si la famille Pinault a souvent investi pour équilibrer les comptes du Stade Rennais et permettre au club de vivre sereinement en Ligue 1, rarement depuis 1998 le club n’avait fait preuve d’ambition. Pour 2019-2020, ce sera le cas.
Le patriache prévient : « Il faut continuer à donner au Stade Rennais les moyens nécessaires. On l'a d'ailleurs toujours fait. Le Stade Rennais doit changer de catégorie. S'installer de manière permanente dans les 4, 5 premiers du championnat. Ce qui n'est pas un mince défi. Nous allons à nouveau jouer la Coupe d'Europe et nous aurons, je l'espère, une nouvelle belle aventure. »
Pas cependant de quoi ràªver à lutter à armes égales avec le Champion de France : « Il ne s'agit pas de rivaliser, en termes d'investissement, avec le PSG ou certains grands clubs européens. Le Stade Rennais ne pèse pas lourd sur la scène européenne. On n'est pas considéré comme un grand club. Désormais, nous devons faire en sorte d'àªtre traité différemment. à‡a passera par les résultats. (”¦) Je ne veux pas entrer dans les questions de recrutement. c'est la tâche d'Olivier Létang et des responsables de recrutement du club ».
Arnaud Carond