Mais le club londonien semble en avance sur son homologue parisien. Explications.
Abramovitch ne dépense plus
Si Roman Abramovitch a desserré les cordons de sa bourse à son arrivée en Angleterre, il a mis un coup de frein depuis lors. Malgré tout, les résultats sont au rendez-vous. En novembre, Chelsea a en effet annoncé un bénéfice de 25 M€ pour la saison 2013-2014, son meilleur résultat depuis l’arrivée du milliardaire russe en 2003. Pendant que le Paris Saint-Germain doit se serrer la ceinture sur le marché des transferts, les Blues ont ainsi pu recruter l’été dernier Diego Costa, Cesc Fabregas ou encore Filipe Luis. Maintenant, Abramovitch demande à son club de s'auto-financer.
Chelsea vend ses joueurs pour sortir de l'argent frais
Comment cela est-il possible ? Chelsea possède en fait un capital joueurs important et, quand il lui faut acheter, il pioche dans son effectif et vend des joueurs qui ne sont pas très utilisés par José Mourinho : André Schürrle à Wolfsburg pour plus de 30M€ (au moment de l’arrivée de Juan Cuadrado), Kevin De Bruyne, acheté 8M€ en janvier 2012 et revendu plus de 20M€ en janvier 2014 ou encore Romelu Lukaku transféré à Everton pour 35M€ l’été dernier, après avoir été acheté 20M€ il y a quatre ans.
Pràªts illimités et droits TV, à§a facilite la donne
De plus, contrairement aux clubs franà§ais dont le PSG, le nombre de pràªts n’est pas limité en Angleterre. Pas moins de 27 joueurs des Blues évoluent ainsi sous un autre maillot cette saison ! Enfin, Chelsea bénéficie d’avantages structurels : en 2013-2014, il a perà§u 112,9 M€ de droits télé, contre 44,6 M€ pour le PSG. Et avec l’explosion des droits pour la période 2016-2019 (+70 %), cette inégalité va s’accroà®tre. Sil ne bénéficie pas de tous ces paramètres, le club de la capitale pourrait toutefois déjà commencer à assainir ses finances en se séparant de quelques gros salaires cet été pour récolter de l'argent frais. Son activité au prochain Mercato estival en dépend.
