Voici comment l'équipe de Luis Enrique a grappillé son retard et arrive en forme au bon moment avant de croiser Villarreal ce mercredi soir en demi-finale de Coupe du Roi.
Une équipe-type bien dégagée
Après avoir tâtonné pendant plusieurs mois, Luis Enrique semble avoir enfin décidé de donner une continuité à une équipe-type. Adepte du turn-over, parfois massif, l'ancien entraà®neur de l'AS Rome s'es rendu compte qu'il nuisait à son collectif et a décidé de le restreindre. Globalement, voici ce que à§a donne sur le rectangle vert : Bravo – Alves, Piqué, Mascherano, Alba – Busquets, Rakitic, Iniesta – Messi, Neymar, Luis Suà¡rez. Des retouches sont toutefois effectuées en Ligue des Champions.
L'efficacité diabolique du trident Messi, Suarez, Neymar
Si le Real Madrid coince depuis le début de l'année civile, c'est aussi parce que le trio Benzema, Ronaldo, Bale connaà®t quelques loupés. La locomotive blaugrana composée de Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar a connu l'effet inverse, avec des balbutiements à ses débuts, et semble enfin rodée. Sur les 102 buts inscrits par le FC Barcelone depuis août, 62 l'ont ainsi été par ce trident offensif, soit près de 60%. Dans ce cas de figure, le risque est qu'un de ses éléments se blesse…
Une verticalité nouvelle
Le jeu prôné depuis des lustres par le FC Barcelone est fait de redoublements de passes et de jeu porté sur la possession de balle. Luis Enrique n'a rien inventé en apportant quelques petites touches ici et là avec sa théorie du « ballon qui vit », où la verticalité est bien plus mise en avant. Les contre-attaques son ainsi devenues une véritable arme fatale et l'utilisation de Messi est plus matérialisée comme relais que comme finisseur. Son immense talent fait qu'il l'est tout de màªme quand il le veut, c’est à dire très souvent.
JP