C'est la raison pour laquelle la LFP et l'UCPF, le syndicat des clubs, a missionné Pierre Dréossi et Frédéric de Saint-Sernin pour trouver des solutions susceptibles de relancer la machine.
Dans son édition du jour, L'à‰quipe affirme s'àªtre procuré le dit rapport long de 17 pages et qui préconise 4 réformes phare à mettre en place à l'avenir : limiter les montées et les descentes, encadrer les salaires en L2, en finir avec les pelouses synthétiques et adapter l'ancienneté des clubs dans une division pour pondérer l'aide à la relégation.
Le RC Lens pourrait, par exemple, toucher 500 000 euros
Sur ce dernier thème, la solution la plus simple serait de fixer une indemnité par année de présence dans la compétition. Selon le quotidien sportif, trois principes ont été décidés dans le rapport. Le premier vise à déterminer le montant de l’indemnité, qui pourrait àªtre 500 000€ la première saison pour une base de travail acceptable. Ainsi, par exemple, un club relégué de Ligue 1 en Ligue 2 ayant passé quatre saisons en Ligue 1 percevrait 2M€. Celui qui en aura passé neuf pourra prétendre à 4,5 M€, celui qui n’en aurait passé qu’une seule toucherait 500 000€… Ce serait alors le cas d’un club comme le RC Lens, en cas de relégation en L2 en mai prochain. La deuxième mesure consisterait à fixer un plafond de dix ans et à considérer les saisons consécutives en Ligue 1 sur cette période. La troisième, enfin, viserait à évaluer au mieux le budget nécessaire pour financer ces nouvelles dispositions.
Un nouveau débat prévu dès ce mardi
On notera enfin que toutes ces propositions seront débattues, mardi, pour amender éventuellement le rapport, màªme si la plupart font déjà consensus et devraient donc àªtre mises en oeuvre. Ce sera sans doute trop tôt pour la fin de la saison mais tout cela semble de bon augure pour aider les clubs qui connaà®tront à l'avenir une relégation difficile.