OL : tensions internes, cas Gourcuff”¦ Fournier dénonce des «manÅ“uvres de déstabilisation»
C’est un Hubert Fournier particulièrement remonté qui s’est présenté ce vendredi midi devant les médias à Tola Vologe.
Sans qu'il soit interrogé sur le sujet, le coach de l'Olympique Lyonnais a pris les devants sur les rumeurs qui l'annonà§aient fragilisé en interne.
« Je tenais à dire que les rumeurs commenà§aient à me déplaire. Je n'ai aucun mécontentement que ce soit avec mon contrat, mes relations avec le staff technique ou celles avec mes dirigeants. Tout va bien de ce côté-là . Ce serait malheureux qu'à ce stade de la saison, à§a se passe mal alors qu'on est second du championnat. Je peux comprendre qu'il s'agisse de manÅ“uvres de déstabilisation. Cela fait aussi partie des désagréments que l'on est appelé à vivre quand on fait des envieux », a expliqué l'ancien Rémois.
« Avec Yoann, on s'est expliqué en interne »
Autre terrain glissant : le cas Yoann Gourcuff, contre lequel le technicien était particulièrement remonté samedi dernier après la défaite face à Nice (1-2) : « Je n'ai aucun problème avec Yoann Gourcuff. J'ai été désagréablement surpris de la faà§on dont il a quitté le match mais, avec le recul et après s'àªtre expliqué en interne, c'est passé. On n'a plus à revenir dessus. Oui, j'ai été déà§u de sa sortie, déà§u qu'il soit encore blessé », a reconnu Fournier, qui dément le bruit de couloir selon lequel il aurait été informé avant la pause des soucis physiques de son milieu de terrain.
« Ce serait une faute professionnelle de notre part si”¦ »
« Ce serait une faute professionnelle de notre part s'il avait prévenu et qu'on l'avait mis quand màªme sur le terrain. Il ne nous avait pas prévenu. Il avait à cÅ“ur de repartir mais à§a a lâché. à‡a aussi, ce sont des bruits erronés qui sont sortis dans les médias. D'ailleurs, ce n'est ni Yoann ni son avocat qui ont indiqué cette chose-là », s'est justifié l'entraà®neur rhodanien, qui espère retrouver son meneur de jeu avant la fin de saison : « Maintenant, tout dépend de sa faculté à récupérer. Il s'agit d'une rechute. C'est forcément un peu plus long que la durée annoncée (4 semaines, NDLR). »
Recueilli par Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe