Non pas pour quelque exploit sportif, mais à cause des propos que l’attaquant du PSG avait tenus la veille après la défaite à Bordeaux (3-2), critiquant l’arbitrage de ce ‘pays de merde‘ . Une bonne partie du paysage politique franà§ais a cru bon de commenter l’affaire. Une polémique qui n’aurait jamais dû atteindre de telles proportions selon l’ancien président du club de la capitale Alain Cayzac.
‘Je trouve que c’est complètement exagéré, nous a confié ce dernier. Mercredi, j’ai regardé l’émission Un Soir à la Tour Eiffel sur France 2 avec Pascal Praud, Charles Biétry et Michel Boujenah qui parlaient de Zlatan. Un moment, Boujenah a dit : ‘Vous vous rendez compte, on parle de à§a depuis une demi-heure alors qu’on n’a fait que cinq minutes sur les attentats à Tunis ?’ J’ai trouvé sa remarque très juste. Que le ministre des Sports réagisse parce qu’il a cru que Zlatan s’en prenait à la France, bien que sa remarque ne concernait selon moi que le football, pourquoi pas. Il est dans son rôle. Mais de là à en faire une affaire d’état…
(…) Quand on a fait du sport, on sait qu’on peut péter les plombs sous le coup de la déception. Le problème, c’est que maintenant, il y a des caméras partout. Màªme un joueur qui s’énerve chez lui sera bientôt filmé ! Je ne dis pas que Zlatan a eu raison. Mais que le monde politique s’empare de l’affaire, c’était disproportionné.’
Ibrahimovic risque plusieurs matches de suspension infligés par la commission de discipline.
Julien DEMETS