Ligue 1
Girondins : Sagnol, Ramé, les joueurs, les supporters… Les quatre vérités de Jean-Louis Triaud sur la crise
Présent en conférence de presse au lendemain du remplacement de Willy Sagnol par Ulrich Ramé sur le banc des Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud s’est expliqué.
Limoger Willy Sagnol, une décision dure à prendre
Sur le cas de Willy Sagnol, le président aquitain assure que ce n'était « pas une décision simple » : « Il y a un aspect humain qui est très pénible, surtout avec un homme de la qualité de Willy. Avec l'actionnaire, on est là pour prendre des décisions et on ne voulait pas attendre l'extràªme urgence dans une opération maintien pour décider. Je prends des décisions parce que j'estime qu'elles doivent àªtre prises pour l'avenir du club.» Un départ qui s'est d'ailleurs fait avec un dédommagement financier pour Sagnol et son staff selon Sud Ouest.
Ulrich Ramé, le choix « très naturel »
S'il a donné une mission à court terme à son nouveau staff technique (8 matches et un maintien à aller chercher), Triaud a toute confiance en son choix màªme si son nouveau n°1 est un novice au plus haut niveau : « Ce nouveau staff est un choix très naturel. Ulrich (Ramé) s'est beaucoup investi. Il a beaucoup travaillé depuis son retour au club et suivi des formations. »
Les joueurs pointés du doigt
Dans son allocution, le président délégué des Girondins s'en est ouvertement pris à ses joueurs, les principaux responsables de la situation actuelle : « C'est extràªmement contrariant de perdre les matchs. à‡a faisait je ne sais combien de temps qu'on n'avait pas pris autant de buts. C'est la faute des joueurs en premier lieu. » Jean-Louis Triaud réclame à son équipe d'avoir « du professionnalisme » sur le pré et « l'enthousiasme des amateurs » dans l'état d'esprit.
Un appel à la révolte des supporters
Par ailleurs, Jean-Louis Triaud a balancé une petite pique à ses supporters qu'il juge pas assez nombreux ni vindicatifs au moment de réveiller les joueurs et les mettre face à leurs responsabilités : « S'ils pouvaient àªtre plus nombreux, à§a ne serait pas un mal. »
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