Le printemps n’est pas encore arrivé qu’on connaà®t déjà l’identité du champion de France 2015/2016. Le PSG s’est adjugé le sixième titre de son histoire dimanche à huit journées du terme de la saison. Beau joueur, le président de l’OL Jean-Michel Aulas salue ce mardi dans Le Parisien la performance des hommes de Laurent Blanc. Sans oublier toutefois de souligner celles de son club dans les années 2000 ou plus récemment, lorsque les Gones ont battu l’ogre parisien en championnat.
‘Il faut que tout le monde prenne conscience que c'est un exploit incroyable. Evidemment, si on tient compte des moyens engagés, peut-àªtre que notre performance des années 2000 était encore plus valorisante. Mais les Parisiens se permettent de gagner où ils veulent et quand ils veulent”¦ sauf au Parc OL. C'est très supérieur à ce qu'on a fait, il faut le reconnaà®tre. C'est la meilleure équipe franà§aise de tous les temps. (…) Les Qatariens ne doivent pas àªtre loin d'un milliard d'euros d'investissements. Je suis heureux pour eux. Je suis heureux pour eux (”¦) Màªme quand vous avez de l'argent, parfois, vous n'y arrivez pas. Ils ont des moyens hors normes mais ils réussissent aussi des choses hors normes, alors bravo.’
‘On le voit bien en rugby, ce n'est pas toujours le champion de la saison régulière qui l'emporte à la fin’
JMA espère par ailleurs que le PSG va jouer son rôle d’arbitre à fond dans la lutte pour la deuxième place. Dimanche, le club de la capitale recevra en effet l’AS Monaco, actuel détenteur d’un billet directement qualificatif pour la prochaine Ligue des champions. Au cas où Paris se relâchait, Aulas militerait pour la mise en place de playoffs afin de maintenir le suspense.
‘Je n'imagine pas une compétition irrégulière ou que les Parisiens envoient une équipe bis contre Monaco ou Nice. J'ai totalement confiance en eux. Le PSG voudra gagner le maximum de rencontres. Si ce n'est pas le cas, à§a voudra dire qu'on a mal organisé la compétition. On pourrait alors trouver des règles pour que le titre ne soit attribué qu'après des playoffs. On le voit bien en rugby, ce n'est pas toujours le champion de la saison régulière qui l'emporte à la fin. Quand un club domine de manière absolue, on peut organiser une finale entre les quatre meilleurs. Cela permet alors de sauvegarder l'intéràªt de la compétition.’