Certes, l’AS Saint-à‰tienne a mis fin à une série de trois défaites d’affilée toutes compétitions confondues. Mais le match nul à Angers (0-0) samedi, lors de la 29e journée de Ligue 1, ne suffit pas à dissiper l’impression de surplace qui se dégage du parcours des Verts actuellement. Dans les colonnes du Progrès, l’ancien joueur et entraà®neur stéphanois Robert Herbin regrette que les joueurs aient l’air paralysés par la peur sur le terrain, et notamment au moment de conclure leurs actions.
‘Les Verts peuvent avoir des regrets. Ils ont deux très belles occasions qui auraient justifié l'ouverture du score. C'est dommage. J'ai l'impression que nos joueurs, quand ils se retrouvent dans une position magnifique, perdent un peu leur sérénité. Ils tremblent. Selon moi, c'est plus de l'angoisse que de la maladresse. À force d'avoir peur de rater, on finit par rater. On ne sait pas emballer les matches. Il faut mettre du rythme tout de suite, étouffer l'adversaire pour se faire craindre. Aujourd'hui, on est dans la gestion, l'analyse et la prudence. à‡a ronronne et cela m'irrite. Il y a comme une sorte de retenue qui fait que je me pose des questions.’
Les deux occasions auxquelles se réfère Robert Herbin sont celles de Neal Maupay et Kevin Monnet-Paquet, qui ont eu l’opportunité de donner l’avantage à leur équipe en première période face au SCO.