Dans un entretien accordé à L'Equipe de ce jour, Michel Der Zakarian est revenu sur le début de saison de son équipe du FC Nantes, surprenante cinquième de Ligue 1. Quand on lui parle de jeu « à la Nantaise » retrouvé, le coach des Canaris a toujours la màªme réaction épidermique : « à‡a m'a toujours gonflé, cette expression. Pourtant, je suis bien placé pour parler de cette période puisque, à part six mois avec Jean Vincent, le reste du temps (1982-1988), j'ai toujours côtoyé Coco (Suaudeau). Et vous savez quelle était sa priorité ? nous apprendre à bien courir et à défendre ensemble. Pour moi aussi, il est impératif, aujourd'hui, de faire du pressing et de récupérer le ballon le plus haut possible. Après, on joue. »
« La formation, on l'a oublié pendant trop longtemps »
Resté à l'écoute de son mentor Coco Suaudeau qu'il « croise de temps en temps au golf à Vigneux », Der Zak' revient également sur l'autre grand axe du FCN d'aujourd'hui : la formation. « La formation, on l'a oubliée pendant trop longtemps. Mon président l'a compris et nous donne les moyens de bien travailler. à‡a lui coûte 5 M€ par an mais notre outil est performant. Pour notre match amical, vendredi soir, contre Lorient, j'intégrerai sans doute quatre ou cinq jeunes du centre (ndlr : en plus des six habituellement sur la feuille de match). »
« L'an dernier, on a eu trop de flatteries »
Questionné sur ses ràªves d'Europe, l'intransigeant technicien a répondu sèchement : « Dans le football, il ne faut pas ràªver, il faut travailler. On ne gagne rien quand on ràªve. Un joueur qui ràªve, je le fais vite redescendre. L'an dernier, on a eu trop de flatteries. Je ne suis pas fan de à§a, mais alors, pas du tout. »
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