OL – OM : Pascal Praud sort un argument déprimant pour calmer les Marseillais

Aux yeux du journaliste, les arbitres sont mauvais pour tout le monde !

Depuis quelques saisons, chaque match entre l’OL et l’OM donne lieu à d’interminables polémiques arbitrales. Celui qui opposait les deux clubs dimanche soir, lors de la 22e journée de Ligue 1, n’a pas échappé à la règle : le camp phocéen reproche, entre autres, à Antony Gautier d’avoir accordé aux coéquipiers d’Alexandre Lacazette un coup franc inexistant qui mènera à l’égalisation lyonnaise.

‘Que faire sinon accepter que l’arbitre se trompe en permanence ?’

Sur son blog, le journaliste d’I>Télé Pascal Praud a balayé ces pleurnicheries d’un revers de la main. Selon lui, il n’y a pas lieu de crier à l’injustice en Ligue 1 puisque les arbitres sont mauvais… pour toutes les équipes.

« Je ne dirai pas que les erreurs d’arbitrage se multiplient ces dernières semaines. Elles sont le lot hebdomadaire des journées de Ligue 1 depuis des années. En revanche, les acteurs, qu’ils soient joueurs, entraà®neurs ou présidents, prennent davantage le micro et les caméras pour dénoncer l’inégalité de traitement, les erreurs à répétition et s’étonner que les penalties soient toujours sifflés contre les màªmes. (”¦) La vérité est différente : toutes les équipes de Ligue 1 sont mal arbitrées.

J’ai le sentiment qu’une rencontre sur deux se joue sur une mauvaise décision. Que faire ? Pas grand-chose puisque la FIFA refuse la vidéo, et quoiqu’il arrive, elle demeure difficilement applicable. La multiplication des ralentis a décrédibilisé le travail de l’homme hier en noir, désormais multicolore. Si on le distingue mieux sur la pelouse, on voit également mieux ses erreurs depuis qu’il existe des caméras partout. Que faire sinon accepter qu’il se trompe en permanence ? Je sais, ce n’est pas réjouissant. Mais sauf à le faire arbitrer à l’oreillette, avec un aide de camp installé devant un téléviseur qui lui dirait en temps réel ce qu’il voit et rectifierait sa décision quand il se trompe, il n’y a pas de solution. »