En football, il suffit de six mois ratés pour faire oublier deux années et demi de bonheur. C’est ce que Rudi Garcia peut se dire, lui qui vient d’àªtre officiellement remercié par l’AS Roma, où il avait posé ses valises à l’été 2013. Il sera remplacé par l’Italien Luciano Spalletti, qui a déjà officié chez les ‘Giallorossi’ de 2005 à 2009 avec un certain succès.
Des débuts de ràªve…
L’aventure de Garcia dans la Ville Eternelle ressembla à un conte de fées durant les deux premières saisons. Débarqué dans un club moribond, l’ancien coach de Lille en fit un candidat au titre dès sa première année, qu’il termina dauphin de la Juventus après avoir longtemps fait la course en tàªte et prit le meilleur départ de l’histoire du championnat (10 victoires). Il se mit les supporters dans la poche en battant le voisin honni de la Lazio et en multipliant les piques à son égard.
Dzeko, symbole de l’échec du recrutement
La deuxième saison fut du màªme tonneau, màªme si les résultats commencèrent à décliner. Durant l’été, ses dirigeants investirent massivement pour se renforcer, pariant notamment 15 M€ sur Edin Dzeko, mais l’amalgame ne se fit pas. L’attaquant bosnien n’a ainsi inscrit que trois buts… Actuellement 5e à sept longueurs du leader napolitain, la Roma n’a plus gagné depuis dix matches toutes compétitions confondues. Elle s’est faite humilier en Champions League par le Barà§a (1-6 au Camp Nou) et à domicile en Coupe d’Italie par la Spezia aux tirs au but. Trop pour les bouillants supporters ‘giallorossi’ qui réclamaient des tàªtes. Les dirigeants leur ont offert celle de Garcia…
