Lire le résumé de la partie.
Un coaching sans réelle influence
En remplaà§ant André Zambo-Anguissa par Maxime Lopez dès le retour des vestiaires, l’entraà®neur de l’OM a eu le mérite d’ajouter une touche technique à une équipe peinant avant la pause à conserver le ballon. Mais le système tactique, lui n’a jamais évolué. Quel est l’intéràªt, par ailleurs, de titulariser un Patrice Evra à court de forme pour le remplacer par Henri Bédimo dès la 71e minute, sinon celui de gâcher un changement ? Plus généralement, Rudi Garcia donne le sentiment d’àªtre passif et de ne pas provoquer les choses.
Bafé Gomis est-il intouchable ?
Soyons indulgent avec Bafétimbi Gomis. Avec 16 réalisations en championnat, le buteur phocéen a déjà apporté davantage que certains ne l’espéraient à son arrivée. Mais à l’évidence, son état de forme actuel, après un mois et demi d’absence, ne lui permet pas de peser sur le jeu. Qu’il soit titulaire pour fatiguer la défense adverse, pourquoi pas. Mais il y a de quoi s’interroger sur l’obstination de Rudi Garcia à le laisser sur le terrain jusqu’à la 90e minute, pendant que Rémy Cabella et Clinton Njié patientent sur le banc de touche.
Les fantômes du mercato
Garcia n’aurait-il pas dû insister davantage pour obtenir un stoppeur de meilleur calibre au mercato ? Le technicien ne peut en effet rien bâtir sur des fondations aussi fragiles. La moindre déviation toulousaine dans le camp phocéen a ouvert des boulevards que Corentin Jean et sa bande ont heureusement mal exploités. Le problème est à la fois collectif (latéraux trop haut, ailiers absents, espace béant entre la défense et le milieu), mais aussi individuel : Grégory Sertic a fait son boulot, mais il manque un patron et de l’assurance technique.
Sylvain Opair