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à‡a va mieux dans les tàªtes
Depuis cette maudite remontada, le PSG donne l’impression de traà®ner sa peine sur le terrain. Ce soir, les joueurs ont montré les premiers signes de renaissance mentale en attaquant la rencontre tambour battant. Màªme hors-jeu, le but précoce de Julian Draxler n’en était pas moins mérité au regard de cette implication retrouvée. Si Paris avait démarré la rencontre au Camp Nou avec la màªme volonté de mordre dans le ballon et de poser son empreinte sur la rencontre, il n’y aurait màªme pas eu de suspense.
La technique plus forte que le pressing
Ce soir, on a parfois cru revoir le PSG du match face au Barà§a. Attention, on parle du match aller, remporté 4-0. Les hommes d’Unai Emery ont remporté cette finale sur leur capacité à se sortir du pressing monégasque grâce à des relances courtes de toute beauté, où l’ingéniosité des combinaisons n’a d’égale que l’aisance technique des acteurs. À ce titre, Thiago Motta a brillé comme rarement depuis de longues semaines. Ces remontées de balle sur 60 mètres sont le meilleur apport d’Unai Emery au PSG.
Le CDD, le contrat confiance
Le retour en grâce de Javier Pastore l’a fait oublier, mais depuis le début d’année 2017, le PSG s’était trouvé un trio d’attaque de très haut niveau. Ce soir, Angel Di Maria, Julian Draxler et Edinson Cavani ont brillé de mille feux. L’Argentin et l’Allemand ont inversé les rôles de passeur et de buteur sur les deux premiers buts, avant que le Matador ne s’offre un doublé. Mention spéciale, néanmoins, pour ‘Fideo’, totalement intenable chaque fois qu’il a touché le ballon, dans l’axe comme sur les côtés.
Sylvain Opair