La rencontre n’avait pas démarré depuis cinq minutes que l’arbitrage était déjà au centre des débats. Julien Draxler, auteur de l’ouverture du score en faveur du PSG, semble en effet hors-jeu sur la passe d’Angel Di Maria (1-0, 4e). Ce premier but précoce n’en a pas moins récompensé le très bon début de match des hommes d’Unai Emery, largement devant dans la possession de balle.
Passé les vingt premières minutes, le club de la Principauté a menacé à son tour les cages parisiennes jusqu’à égaliser. Une louche de Bernardo Silva, suivie d’un centre en retrait de Djibril Sidibé, a permis à Thomas Lemar de déclencher une superbe frappe du gauche à l’entrée des seize mètres (1-1, 27e).
Draxler hors-jeu sur le premier but ?
Le PSG a failli reprendre l’avantage à la 36e minute mais la talonnade en pivot d’Edinson Cavani, après une tàªte de Thiago Silva, a été repoussée miraculeusement par Danijel Subasic. Ce n’était que partie remise pour le club de a capitale : Di Maria a inscrit le second but juste avant la pause du pointu après un service de Draxler au cÅ“ur de la surface (2-1, 44e).
Monaco a commencé la seconde période très haut mais le PSG peut compter, cette saison, sur un Edinson Cavani en pleine bourre. À la réception d’un extérieur du pied de Marco Verratti, le buteur uruguayen a glissé le ballon au ras du premier poteau d’une reprise de volée parfaite (3-1, 54e). Mais le numéro 9 parisien reste capable, on le sait, de rater le plus simple. Et sur un centre parfait de Di Maria, Cavani a trouvé le moyen, seul au second poteau, de manquer le cadre (61e).
Di Maria était partout
Jamais par la suite Monaco n’a paru en mesure de renverser le score. C’est màªme le PSG qui s’est montré le plus dangereux, à l’image de cette frappe de Di Maria claquée par Subasic (82e). À l’amorce du temps additionnel, Cavani s’est offert un doublé en reprenant en force un centre parfait de l’ailier argentin, tout feu tout flamme (4-1, 90e).
Le grand mérite du PSG est d’avoir fait oublier l’erreur d’arbitrage sur son premier but, tant sa supériorité était manifeste. L’avenir dira si le succès de ce soir peut fragiliser Monaco, qui compte trois points d’avance sur son rival parisien en championnat.
Sylvain Opair