Ligue 1
ASSE : réputation, Tolisso, mercato… Lemoine envoie quelques scuds
C’est sans langue de bois que Fabien Lemoine, le milieu de l’ASSE, a évoqué jeudi soir le mercato et certaines polémiques ayant émaillé sa carrière.
Moins utilisé cette saison par son entraà®neur Christophe Galtier, Fabien Lemoine pourrait quitter l’ASSE lors du mercato d’été. Le milieu de 30 ans, interrogé par Canal+ Sport, ne s’en cache pas et donne sa priorité, en cas de départ, à la France. Arrivé dans le Forez en 2011, Lemoine laissera l’image d’un leader combatif. Mais le principal intéressé rejette la réputation de joueur violent qu’on a parfois voulu lui coller.
Son image
‘Si je comprends les jugements auxquels j’ai droit ? Franchement, non. Si on prend le ratio, j’ai quasiment 300 matches en Ligue 1 et seulement trois cartons rouges. Après on me dit que peut-àªtre, je mets un peu trop d’intensité. Un moment, quand tu ne fais pas 85 kilos, pour récupérer la balle, il faut mettre ce qu’il faut. Je dois mettre 100 ou 120%, sinon le match d’après, le coach me sort. Aujourd’hui, les critiques me touchent un peu moins. Mais j’ai eu cette histoire avec Nampalys Mendy (contre Nice la saison passée, Ndlr) où je joue le jeu de la simulation pour essayer de revenir dans la partie. Beaucoup de joueurs le jouent. J’avais pris un match de suspension pour manquement à l’éthique. Je ne trouvais pas à§a normal. À ce moment-là , il faut aller plus loin et sanctionner tous les attaquants qui simulent.’
Le tacle de Tolisso
‘Dans ma carrière, je n’ai jamais fait ce genre de choses et je ne le ferai jamais. Je veux dire, faire du mal gratuitement à un mec parce qu’il y a une rivalité entre deux clubs, alors que ces joueurs-là vont certainement partir ailleurs… Peut-àªtre que le premier accrochage avec Ghezzal a fait un peu monter la sauce. Mais de là à faire ce qui s’est passé, les déclarations d’après-match… Quand j’ai quitté le terrain, je savais le temps qui restait. Il y a 2-0, ils sont à neuf, ils n’ont aucune chance de revenir. Que se serait-il passé au coup de sifflet final si j’étais resté ? J’aurais pris quinze Lyonnais sur le dos ? à‡’a été un ras-le-bol. Je prends conscience du truc et je me dis, mieux vaut que je rentre aux vestiaires, que je me calme, plutôt que créer une émeute derrière.’
Son avenir
‘Peut-àªtre que à§a va s’arràªter cet été. Si on me donne le choix, pour le màªme contrat, j’irai sur le confort, notamment de la langue pour mes enfants. Rester en France, pour qu’ils s’adaptent le plus facilement possible.’
Sylvain Opair
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