Ligue 1
LOSC : les 4 signes à Toulouse qui montrent que Lille joue toujours le maintien
Malgré un point arraché à Toulouse ce dimanche (1-1), le LOSC n’a pas corrigé tous les défauts qui font de lui une équipe de bas de tableau.
Loin de là …
Des Dogues sans agressivité au coup d’envoi
Non, le football ne se limite pas à ‘mouiller le maillot’, comme trop de supporters semblent le croire. Mais il y a tout de màªme quelque chose de surprenant à voir une équipe jouant son avenir en Ligue 1 si timorée en première période, attendant l’erreur adverse pour espérer faire la différence. Les joueurs ont-ils conscience de la situation ? Se sentent-ils encore concernés à quatre mois d’une grande lessive dont certains seront victimes ? Toujours est-il qu’un peu plus d’initiative, ou au moins d’agressivité, ne serait pas de trop.
Des recrues qui tardent à convaincre
On pouvait comprendre, début février, que les joueurs arrivés le 31 janvier manquent de repères au sein de leur nouvelle équipe. Mais voilà un mois désormais, soit une demi-douzaine de rencontres, qu’Anwar El-Ghazi est systématiquement aligné au coup d’envoi. Or, l’ailier venu de l’Ajax Amsterdam pèse toujours aussi peu sur les débats. Quant à Xeka, il se montre hélas incapable de maintenir le màªme niveau de jeu sur la durée. Son coach Franck Passi n’a donc eu d’autre choix que de le sortir à la 72e minute.
Passi trop prudent au coup d’envoi
C’est presque un réflexe chez les entraà®neurs dont l’équipe joue le maintien en championnat : accumuler les joueurs à vocation défensive pour essayer, au moins, d’arracher un point. En alignant un entrejeu composé d’Yves Bissouma, Xeka et Ibrahim Amadou, l’ancien coach de l’OM a privé son équipe de véritables créateurs pouvant faire le lien entre le milieu et l’attaque. Un manque que l’entrée de Rony Lopes à la pause a quelque peu atténué. Mais on se demande quand màªme pourquoi Naà¯m Sliti ne joue plus.
Un mental friable
Les équipes de bas de tableau ont tendance à jouer la peur au ventre. Et, de ce fait, à se tirer des balles dans le pied. Ce dimanche, le LOSC a laissé apparaà®tre cette fragilité mentale en concédant un penalty quatre minutes seulement après avoir égalisé. Le buts de Yassine Benzia était pourtant mérité au vu des occasions nordistes au cours du second acte. Mais au lieu de poursuivre sur cette lancée, les hommes de Franck Passi ont failli remettre leur adversaire dans le match et lui offrir les trois points. Merci Enyeama…
Sylvain Opair