Un intérimaire perpétuel. C’est ainsi que certains supporters de l’OL voient Bruno Genesio, nommé entraà®neur de l’équipe il y a un an mais auquel un certain manque de personnalité est souvent reproché. Interrogé sur le sujet ce vendredi par L’à‰quipe, Jean-Michel Aulas vole au secours du technicien, chez qui le président lyonnais croit déceler des compétences sous-estimées par les observateurs.
‘Je trouve que les procès d’intention qui sont faits à Bruno sont très injustes. (…) C’est probablement celui, de mes entraà®neurs, qui a le plus évolué en si peu de temps. Il a fait un parcours presque sans faute. Sa position est compliquée, face à un bashing systématique : quand il perd, il est critiqué, et quand il gagne, il est rejeté. Moi, je vois ses causeries, et ce sont les meilleures que j’aie entendues avec celles de Gérard Houllier. Je vois l’attention et le respect qu’ont les joueurs pour ce qu’il dit. C’est un signe qui ne trompe pas. Il y a une parfaite entente entre nous. Bien sûr que ce n’est pas Mourinho aujourd’hui, ou Simeone, mais il a quelque chose.’
‘On avait discuté avec Lucien Favre en décembre 2015’
Aulas nie par ailleurs àªtre allergique aux coaches étrangers et reconnaà®t màªme avoir approché Lucien Favre, désormais à la tàªte de l’OGC Nice, peu de temps avant l’éviction d’Hubert Fournier : ‘Un entraà®neur étranger ? On l’a déjà envisagé. Avec Gérard Houllier, qui m’avait aidé à choisir Bruno, on avait discuté avec Lucien Favre en décembre 2015. On avait aussi été en contacts très avancés avec un entraà®neur espagnol qui a un palmarès, donc il n’y a pas de volonté de ne pas prendre un coach étranger.’
Sylvain Opair