Pas simple.
Si il ne fallait se fier qu’aux chiffres, et notamment aux buts encaissés, on s’inquiéterait déjà du prochain visiteur au stade Vélodrome. Ce n’est certes plus le PSG, passé dimanche soir avec 5 buts marqués aux joueurs marseillais, mais l’AS Monaco qui revient ce soir dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de France. Et ce n’est pas vraiment un bon souvenir non plus, l’ASM ayant battu l’OM dans son enceinte en championnat sur le score sans appel de 4-1.
C’est donc une équipe phocéenne en plein doute qui va tenter de se qualifier et de renverser l’ogre monégasque. Avec quelques principes, remis au goût du jour, par l’entraà®neur Rudi Garcia, qui n’a pas vraiment été tendre avec ses hommes depuis la défaite face au PSG. ‘Moi, j'enrage, mais il ne faut pas se laisser gagner par les émotions, plutôt mettre cette rage sur le terrain. à‡a permet de se racheter, màªme si rien n'effacera la lourde défaite contre le PSG. Quand on prend 5-1 à domicile, au match d'après, on attend un peu plus de fierté, d'amour-propre, de réaction, pour ne pas employer de terme un peu plus couillu. Il y a la bonne volonté et après, la force des équipes sur le terrain. Il faut que ce groupe, lorsqu'il encaisse un but ou deux, soit capable de revenir dans le match et pas d'en prendre encore plus. L'histoire de la saison montre cela et pas que contre le PSG. On baisse pavillon quand on prend deux buts, ce n'est pas admissible(…) Ce n'est pas une question de stratégie mais de mental. Il faut progresser dans la détermination et la venue de Monaco est parfaite pour à§a.’ Réponse, ce soir, aux environs de 22 heures 50…
L.T.