Et ce n’est pas son succès tardif qui va dissiper les doutes…
Un penalty miraculeux
La faute est incontestable. Martàn Mantovani fait obstruction sur Neymar, dont on connaà®t la capacité à obtenir des penalties. Toutefois, le fait que le Barà§a ait eu besoin d’un coup de sifflet de l’arbitre en dit long sur les faiblesses d’une équipe incapable de faire la différence dans le jeu. Jamais dans son histoire le club Blaugrana n’avait remporté un match à domicile grâce à un penalty obtenu si tard (89e minute). Un peu plus et le Real Madrid s’envolait en tàªte.
Sans Messi, point de salut
Inexistant mardi au Parc des Princes, le numéro 10 catalan a retrouvé ses habitudes en avant avec un doublé. Certes, ce ne sont pas des buts très difficiles à inscrire, mais ils témoignent de l’influence toujours plus grande de Messi sur les résultats de son équipe. Sans l’actuel Pichichi (19 réalisations), le Barà§a compterait peut-àªtre 8 ou 9 points de moins en Liga. Et lorsque l’international argentin est en-dedans comme mardi, personne ne prend pas le relais, pas màªme Neymar.
Un entrejeu à reconstruire
Trop longtemps, Luis Enrique a cru pouvoir s’appuyer sur son milieu ‘historique’ composé d’Andres Iniesta et Sergio Busquets. Mais le premier est pénalisé par une condition physique aléatoire, quand le second traverse peut-àªtre sa pire saison sous le maillot Blaugrana. Mais qui peut les remplacer ? Ce soit, l’entraà®neur catalan avait aligné André Gomes, Rafinha et Ivan Rakitic. Sans que le jeu barcelonais ne retrouve l’inspiration qui lui a tant manqué face au PSG mardi.
Sylvain Opair