Explications.
Unai Emery a màªme réussi à mettre Pierre Ménès sur ses genoux pour lui retourner sa veste, c'est dire la prouese qui a été la sienne lors de la victoire du PSG face au FC Barcelone mardi en 8e de finale aller de la Ligue des champions (4-0). Si cette rencontre a validé sa méthode, qui ne faisait pas l'unanimité depuis son arrivée dans la capitale cet été, Jean-Pierre Papin préfère rappeler qu'il ne faut pas s'enflammer. Cela ne reste qu'un match, finalement.
« On va leur demander de refaire ce match à chaque fois »
« Il y a le risque de tomber dans l'excès de confiance, màªme si j'ai entendu dès la fin du match les joueurs et le staff tempérer les louanges, a rappelé l'ancien buteur de l'OM dans L'à‰quipe. Le problème est qu'on va leur demander de refaire ce match à chaque fois. Cela place l'exigence à un niveau très élevé. Mais les prochaines échéances proposeront d'autres équipes, d'autres joueurs et d'autres systèmes. C'est une victoire fédératrice, mais elle demande confirmation. » Un avis partagé par Manuel Amoros. « Le plus dur reste à venir. Il faut continuer comme cela contre des équipes moins prestigieuses, appuie le champion d'Europe 1984. La performance est certes énorme, mais il faut garder les pieds sur terre et continuer de travailler encore et encore pour que ce ne soit pas un feu de paille. »
La réponse sera donnée ce soir face au Toulouse FC en clôture de la 26e journée de L1 (21h).
JP
