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PSG – FC Barcelone (4-0) : l'analyse de l'exploit parisien en 5 points-clés

En 8e de finale aller de la Ligue des champions, un PSG impressionnant a dominé de la tête et des épaules un FC Barcelone totalement dépassé (4-0).

Décryptage d'un exploit XXL.

Lire le résumé du match

Di Maria a-t-il été à la hauteur ?

Un grand oui. Titularisé au détriment de Lucas, Angel Di Maria a rendu une copie somptueuse. Buteur sur un coup-franc sublime le jour de son anniversaire (1-0, 18e), l'Argentin a été également très précis sur ses centres au cordeau et a été un accélérateur de jeu décisif vers l'avant. Que dire de son but sur le 3-0, une frappe enroulée incroyable (55e) ? Le choix d'Unai Emery de lui réitérer sa confiance a été payant, au màªme titre que celui de lui associer Julian Draxler à gauche. L'Allemand a été grand et décisif, tout comme « El Fideo ».

Thiago Silva a-t-il été bien remplacé ?

C'est simple, c'est comme si on avait oublié son absence ! Remplaà§ant au pied levé du Brésilien, Presnel Kimpembe a été impeccable aux côtés de Marquinhos. Vraiment impeccable. Le jeune défenseur central a amené son culot dans la relance ballon au pied, chose que ne fait que rarement Thiago Silva, préférant ses passes au laser. Mieux, il a fait bloc et donné de la sérénité à toute l'arrière-garde parisienne en coupant les transmissions blaugrana. Messi le premier. Et dire qu'il s'agissait ici de la première prestation de Kimpembe en Ligue des champions…

Messi, Suarez et Neymar ont-ils été d'attaque ?

Pas vraiment. Neymar a été le plus influent des trois éléments offensifs du Barà§a mais a semblé touché au pied dès le début du match. Après quelques balbutiements, Thomas Meunier l'a plutôt bien muselé. Au centre, Luis Suarez a rarement été « touché » par ses acolytes et s'est englué dans la charnière adverse, qui a bien suivi ses appels. Enfin, que dire de Lionel Messi ? Totalement absent, l'Argentin est revenu chercher le ballon très bas mais en ne donnant jamais le tempo en attaque. Pire, il perd un ballon à l'origine du but de Draxler. Un vrai flop dans ce match, qui tranche avec un joueur attendu comme Edinson Cavani dans le camp d'en face, ultra-réaliste et travailleur.

L'entrejeu parisien a-t-il dominé son alter-ego ?

Oh que oui. Imprimant un rythme d'enfer dès l'entame de match, le duo Adrien Rabiot – Marco Verratti a été exemplaire dans l'attitude physique mais aussi technique, chose rarissime face au Barà§a. Malgré un carton jaune précoce (3e), Rabiot a huilé les transmissions quand Verratti a ratissé large et offert le but du 2-0 à Draxler. Blaise Matuidi, enfin, a été comme à ses plus belles heures : une sangsue aux poumons sudimensionnés. Un cran plus haut, Draxler a été inusable et a parfaitement su mettre à profit les bons ballons de ses milieux.

Le public du Parc a-t-il été au rendez-vous ?

« Jouez comme des guerriers, vos soldats sont derrière vous. » Les supporters ultras du PSG, sur une banderole déployée en tribune Auteuil, ont annoncé la couleur avant màªme le début de la rencontre. Et ce message n'a pas été isolé. Pendant tout le match, les supporters ont soutenu leur équipe favorite de la première à la dernière minute de jeu, osant màªme des « Olé » en fin de partie. Un appui de taille qui vient valider, au-delà des choix sportifs mis en place depuis des mois, la stratégie de longue haleine de Nasser Al-Khelaà¯fi.

JP

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