Menée de deux buts, l’équipe azuréenne est parvenue à refaire son retard.
Largement supérieur en première période, Rennes menait logiquement à la pause sur le score de 2-0. Morgan Amalfitano, arrivé il y a une dizaine de jours, s’était d’abord signalé par un joli ballon piqué devant Yoan Cardinale, après une remise précise de Giovani Sio (1-0, 7e). Ce màªme Sio devait doubler la mise en reprenant une première tentative de Sanjin Prcic déviée par Paul Baysse. L’arbitre assistant avait dans un premier temps signalé un hors-jeu imaginaire avant de se rétracter (2-0, 21e).
Eysseric buteur et passeur
Mais les hommes de Lucien Favre ont décidément des ressources. Entré en fin de première période à la place d’un Alassana Plea touché au genou, Anastasios Donis, servi dans la profondeur par Valentin Eysseric, a réduit le score d’un tir croisé au ras du poteau (2-1, 59e). Et alors que le Stade Rennais avait failli tuer le suspense quelques secondes plus tôt, Eysseric a ramené son équipe à hauteur. À la réception d’une ouverture aérienne de Jean Michaël Seri, le meneur de jeu nià§ois, couvert par la défense bretonne, a ajusté Benoà®t Costil du droit (2-2, 81e).
S’il perd deux points sur Monaco et le PSG, l’OGC Nice creuse néanmoins l’écart sur l’OL, battu samedi. Difficile désormais d’imaginer que les Aiglons ne termineront pas la saison sur le podium. Rennes, de son côté, pointe au dixième rang.
Sylvain Opair