Voici ce qui peut expliquer la défaite des Dogues ce soir.
Angers est bien la bàªte noire du LOSC en L1
C'est un fait qu'on avait presqu'oublié tant il était entré dans les moeurs de la L1 : le SCO d'Angers est terriblement efficace sur les coups de pied arràªtés. Ce fut le cas ce soir au stade Pierre-Mauroy lorsque sur coup-franc Thomas Mangani a déposé le ballon sur la tàªte de Pierrick Capelle, qui a catapulté le cuir hors de portée de Vincent Enyeama (0-1, 21e). Quand on sait que le LOSC n’avait gagné que 17% de ses matches de L1 face à Angers avant ce match (5/29), soit son plus faible ratio contre un adversaire actuellement dans l’élite, on comprend que le club nordiste partait avec un trop lourd handicap.
Les maillons forts lillois n'ont pas tenu la distance
Le maillon fort du LOSC ce soir se nommait Yves Bissouma, auteur d'un gros match et d'un but fantastique en première période. Sauf qu'il s'est écroulé après le repos et a perdu en lucidité en commettant plusieurs fautes grossières. Son carton rouge est justifié (83e). Autre joueur en vue dès l'entame de match, Farès Bahlouli, mais l'ancien Lyonnais a lui aussi disparu de la circulation après de bons débuts et a été logiquement remplacé par Naà¯m Sliti, qui n'a pas apporté son écot habituel (72e). Anwar El Ghazi a quant à lui été discret et gâché quelques cartouches.
Le LOSC n'a pas de vrai avant-centre
Quand Eder est absent, comme c'était le cas ce soir, la réalité des Dogues est criante : qui peut-il occuper le rôle d'avant-centre ? Pas grand-monde, si ce n'est Nicolas De Préville. Le milieu offensif était ainsi titulaire à ce poste mais n'a pas vraiment convaincu malgré son envie de bien faire (et sa barre trouvée en début de match). Le problème, c'est qu'il est victime de ses aspirations premières, à savoir dézoner et venir chercher le ballon plus bas ou sur les côtés. Avec un danger éloigné (3 tirs cadrés), la défense du SCO a donc finalement passé une soirée assez tranquille.
JP