Morceaux choisis.
Pourquoi le LOSC a-t-il été le premier choix de Campos ?
Gérard Lopez m’a présenté, au cours d’un déjeuner, un projet avec un profil qui me correspond. J’ai eu des propositions, pas seulement en France. J’ai vite compris que ma place était ici. J’aime trouver des bons joueurs, parier sur des jeunes talents. Et, en màªme temps, trouver l’amalgame avec les plus expérimentés, la colonne vertébrale d’une équipe. Gérard est venu avec cette idée de faire de Lille un club très moderne, en conciliant les intéràªts économique et sportif. C’est une ville de foot. Un jour, on pourra mettre 50 000 personnes dans ce stade.
Comment va-t-il aider le LOSC à grandir ?
Je ne reste pas tout le temps à la màªme place. J’ai besoin de regarder l’évolution du foot au haut niveau. En ce moment, je suis à Luchin. Dans quelques jours, je parcourrai le monde. Là , j’arrive, je donne mon opinion, nourri de ce que j’ai vu au Bayern, au Real, au Spartak Moscou, à Boca Juniors, etc. Ici, l'’idée est de faire grandir les jeunes joueurs puis de tirer de l’argent de leur revente pour soutenir cette belle structure qui existe. C'est le moment de construire une équipe capable de faire venir plus de monde au stade. Puis de viser le plus vite possible les cinq à trois premières places de la L1. Lille possède un très bel effectif.
Pourrait-il un jour travailler avec Marcelo Bielsa ?
Le métier d’entraà®neur se modernise. Le LOSC peut acheter un joueur en à‰quateur, en Australie, au Portugal ou en France. La force d’un entraà®neur est de comprendre qu’il peut àªtre aidé par le scouting. Lui veut de l’excellent matériel pour travailler. Comment peut-il préparer trois matches par semaine et savoir ce qui se passe dans le monde ? Connaà®tre les joueurs en L1, oui. Ailleurs que la France, c’est impossible. L ‘entraà®neur a besoin d’échanger ses idées avec les responsables du recrutement. Qui accepte le projet lillois en accepte les règles imposées par Gérard Lopez. Que ce soit Marcelo Bielsa, un grand entraà®neur avec qui j’échange, comme d’autres (Mourinho), ou Patrick Collot. Je respecte le métier. Je l’ai exercé. Je veux juste qu’ils (les entraà®neurs) intègrent l’aspect économique.
JP